Ntarabana

  • Ntarabana
Género : Sociedad
Tipo : Documental
Título original :
País principal relacionado : Sección : Cine / tv
Año de la realización : 2017
Formato : Largo
Duración : 89 (en minutos)

Entre le 6 avril et le 4 juillet 1994, le génocide des tutsis et les massacres des hutus modérés fit environ un million de morts au Rwanda. Alors que dans tout le pays, des massacres étaient perpétrés à grande échelle, à Ntarabana au nord du Rwanda, Rugwiza Froduald et Mukankundiye Anne-Marie cachaient et protégeaient des tutsis au péril de leur vie. Peu après la fin du génocide, Murekaze Anastasie, une rescapée, a su trouver la force de pardonner et de se réconcilier avec ceux qui avaient assassinés son mari et ses enfants.

Le film donne la parole à ces hommes et femmes qui ont fait le choix difficile et courageux de sauver des vies pendant les massacres ou de pardonner et de recommencer une nouvelle vie d'harmonie et de paix.
Autant ces choix étaient à l'époque extrêmement dangereux (nombreux sont ceux qui ont perdu la vie), autant dans la période qui a suivi et encore aujourd'hui cette indépendance d'esprit, cette croyance en l'humanité de tout être pose problème et leur place dans la société est à la limite de la marginalité.

Un film de François L. Woukoache

Cameroun/Rwanda, 2017, Documentaire, 1h29 - VOstf.



Réalisateur : François L. Woukoache
Image: Ella van den Hove.
Son: Quentin Jacques.
Montage : Jean Thomé, François L. Woukoache.
Montage son : Malika El Barkani.
Mixage : Aurélien Lebourg.

Genèse du projet
Le film Ntarabana s'inscrit dans la continuité du travail que je développe au Rwanda depuis 1998 et qui a débuter avec le long métrage documentaire Nous ne sommes plus morts !
J'avais déjà évoqué le génocide et ses conséquences dans Asientos https://www.youtube.com/watch?v=oNU2l1stXjU tourné en 1994 et sortie en 1995. C'est un film sur la mémoire, le deuil et le recueillement.
Nous ne sommes plus morts! se situait déjà résolument dans l'après. Nous étions quatre ans après le génocide et la vie avait repris, le pays et ses habitants avaient entamé le long processus de reconstruction.
De 2002 à 2004 j'ai conçu et coordonné le projet EPOH (l'Avenir) dont l'objectif global était d'une part soutenir le processus de réconciliation nationale au Rwanda, d'autre part, participer à la restauration de la culture de la paix et du respect des droits fondamentaux.
Plus de 100 témoignages de rescapés, de génocidaires et de leur famille ont été filmés pour constituer une archive documentaire audio-visuel sur la mémoire du génocide de 1994. Une partie de ces témoignages à servi à un travail de sensibilisation et d'éducation à la paix dans les communautés à travers le pays.
En 2006, alors que je vivais et travaillais dans le pays depuis six ans, je réalisais le film Icyizere (l'espoir) sur le projet du même nom.
Le sujet du film était l'histoire des résistances au génocide de 1994 (les rescapés-résistants et les Justes). Il s'agissait toujours d'aborder les questions liées au génocide sous un angle différent : Proposer une vision positive de l'avenir à travers des exemples tirés de l'histoire des résistances au génocide de 1994.
Ntarabana vient donc ainsi clôturer ce triptyque sur le Rwanda post 1994 :
1998 : Nous ne sommes plus morts !
2006 : Icyizere (l'espoir) ;
2014 : Ntarabana.

François L. Woukoache
www.kisskissbankbank.com/ntarabana

Production :
Zala'Men Productions,
Kemit,
Association Temps d'Image.


2017 | 26ème Quinzaine du cinéma francophone 2017, Paris
* Projection : le mercredi 4 octobre 2017 à 18h30. En présence du réalisateur
http://www.cwb.fr/programme/ntarabana

Olivier Barlet sur Tënk :
"Comment face à l'horreur des récits échapper au pathos pour privilégier l'écoute et générer le désir de compredre ? François Woukoache y parvient avec une infinie délicatesse. Cela tient à la distance qu'il entretient avec des paysages en plan fixe, souvent surexposés, comme irréels, lieux des exactions, tandis que les témoignages sont savamment éclairés pour mettre en valeur une personne parfois silencieuse à l'écran. Les pauses permettent de respirer : mélopées murmurées, chant des oiseaux, souffle du vent, chants de consolation... "Le traumatisme est un peu atténué lorsque la tragédie est collective", lâche Anastasie Murekaze. "Le problème, ce sont ces pensées qui nous hantent". Tout est là : une génération pour laquelle l'oubli est impossible a la lourde charge de la réconciliation. Cela ne va pas sans de solides valeurs. Ce film est d'autant plus un hommage qu'en respectant profondément les personnes qu'il filme, victimes ou bourreaux, il s'inscrit à jamais dans nos mémoires."

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