Si la poésie peut toucher, c'est qu'elle peut être utile. Et elle ne le peut que si elle est accessible, c'est-dire non enfermée dans un hermétisme intellectualiste.
On ne peut apprécier, goûter la quintessence d'un propos si on ne le comprend pas, si on ne le sent pas, si une complicité, même fugitive, n'est pas possible.