#Centrafrik’ Un : Bâillonner l’indifférence pour la paix…

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© Centrafrikun
Genre : Appels à contributions / candidatures
Contact Djamile Mama Gao
Pays principal concerné : Rubrique : Internet
Mois de Sortie : Juin 2014
Publié le : 06/09/2014

Fallait-il rester indifférent ? Suffisait-il de s'indigner ? Et surtout, que pouvait-on faire étant si loin ?
C'était autant d'interrogations qui semblaient avoir tourmenté Djamile Mama Gao (Negr' Djamile), Rappeur et Slameur béninois. Des questionnements qui semblent avoir attisé en lui, une part d'humanité ; tout en ravivant sa perpétuelle braise d'africanité.
Au nom donc, de toutes ces vies innocentes qui ont rejoint leurs morts distinctives ; au nom de tous ces enfants, ces femmes, ces hommes qui rêvent la paix dans leur pays ; pendant que les tourments s'embrasent, le Rappeur-Slameur s'écrie : « CENTRAFRIK' UN ». Voici un jeu de mots ou d'assonance, qui restitue la portée d'une initiative originale. Réfutant les complaintes, les plaintes, les pleurs, les colères, les remords, « CENTRAFRIK' UN » opte pour le non-silence, le rassemblement, et la communion. Il est en effet question d'une campagne de solidarité, destinée à exprimer son soutien à toutes les victimes de la crise centrafricaine, mais surtout à créer un effet psychologique de tolérance à travers la diaspora centrafricaine et par ricochet à l'égard de tous les africains.  Il est donc question d'« une campagne, qui, même de loin, même si elle peut paraître anodine et ne sauve pas ces vies ou ces morts qui succombent, prouve que nous ne sommes pas indifférents. Elle prouve aussi que nous avons espoir. Et que nous sommes prêts à l'exprimer », insiste l'artiste. Mais alors, en quoi peut consister une telle initiative, une telle campagne ?
« Cette campagne est toute sobre et toute simple. Il vous suffit de prendre une photo avec une pancarte ou un écriteau sur lequel sera inscrit : « CENTRAFRIK'UN ». Puis vous nous la partagez sur votre mur facebook puis sur la page au même nom, créé dans le cadre de cette campagne. »
Entamée depuis Février 2014, « CENTRAFRIK'UN » vise à la fois, à prôner l'ouverture d'estime, à propager l'acceptation de l'autre, et à signifier que malgré les différences, la foi étant universelle, l'humain, l'africain, les Centrafricains peuvent vivre ensemble, doivent apprendre à vivre emmêlés. C'est peut-être pourquoi, Djamile Mama Gao (Negr' Djamile) ajoute : « La meilleure religion qu'on nous ait légué, c'est la foi »
Un panafricanisme tolérant. Une tolérance panafricaine également. Par sa campagne, cet artiste vient probablement, non seulement explorer mais ouvrir une nouvelle voie, pour le dénouement de la crise centrafricaine.Fallait-il rester indifférent ? Suffisait-il de s'indigner ? Et surtout, que pouvait-on faire étant si loin ?
C'était autant d'interrogations qui semblaient avoir tourmenté Djamile Mama Gao (Negr' Djamile), Rappeur et Slameur béninois. Des questionnements qui semblent avoir attisé en lui, une part d'humanité ; tout en ravivant sa perpétuelle braise d'africanité.
Au nom donc, de toutes ces vies innocentes qui ont rejoint leurs morts distinctives ; au nom de tous ces enfants, ces femmes, ces hommes qui rêvent la paix dans leur pays ; pendant que les tourments s'embrasent, le Rappeur-Slameur s'écrie : « CENTRAFRIK' UN ». Voici un jeu de mots ou d'assonance, qui restitue la portée d'une initiative originale. Réfutant les complaintes, les plaintes, les pleurs, les colères, les remords, « CENTRAFRIK' UN » opte pour le non-silence, le rassemblement, et la communion. Il est en effet question d'une campagne de solidarité, destinée à exprimer son soutien à toutes les victimes de la crise centrafricaine, mais surtout à créer un effet psychologique de tolérance à travers la diaspora centrafricaine et par ricochet à l'égard de tous les africains.  Il est donc question d'« une campagne, qui, même de loin, même si elle peut paraître anodine et ne sauve pas ces vies ou ces morts qui succombent, prouve que nous ne sommes pas indifférents. Elle prouve aussi que nous avons espoir. Et que nous sommes prêts à l'exprimer », insiste l'artiste. Mais alors, en quoi peut consister une telle initiative, une telle campagne ?
« Cette campagne est toute sobre et toute simple. Il vous suffit de prendre une photo avec une pancarte ou un écriteau sur lequel sera inscrit : « CENTRAFRIK'UN ». Puis vous nous la partagez sur votre mur facebook puis sur la page au même nom, créé dans le cadre de cette campagne. »
Entamée depuis Février 2014, « CENTRAFRIK'UN » vise à la fois, à prôner l'ouverture d'estime, à propager l'acceptation de l'autre, et à signifier que malgré les différences, la foi étant universelle, l'humain, l'africain, les Centrafricains peuvent vivre ensemble, doivent apprendre à vivre emmêlés. C'est peut-être pourquoi, Djamile Mama Gao (Negr' Djamile) ajoute : « La meilleure religion qu'on nous ait légué, c'est la foi »
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