Très belle critique du dernier ouvrage d'Aminatta Forna dans le magazine Warscapes.
Extrait :
James Baldwin évoquait l'amour comme une sorte de guerre qui vous force à grandir. Dans ce très grand roman d'Aminatta Forna, l'amour est seulement vu comme une bataille qui laisse des plaies derrière elle. Les autres conflits, physiques ou émotionnels, conduisent eux aussi à des traumatismes qui peuvent atteindre jusqu'au cœur.
L'histoire s'articule autour de trois hommes et des femmes qu'ils aiment. La toile de fond est la Sierra Leone contemporaine, au lendemain de la guerre civile. Suite à un procès historique, le dirigeant libérien Charles Taylor vient d'être condamné en avril 2012 pour complicité de crimes de guerre pendant la guerre civile. Les problématiques de la mémoire, de la réconciliation et de la guérison sont plus que jamais d'actualité au Liberia et en Sierra Leone - des questions qui habitent chaque personnage d'Aminatta Forna, et dont ils doivent assumer -de leur mieux- le legs.
_______________
James Baldwin once referred to love as a kind of war that forces you into growing up. In Aminatta Forna's transcendent novel, love is just one kind of battle that leaves behind wounds. The other wars, physical and emotional, also lead to trauma that can extend to the heart.
The story revolves around three men and the women they love, set against the backdrop of contemporary Sierra Leone in the aftermath of civil war. In a landmark trial, Liberian leader Charles Taylor was just convicted in April 2012 for aiding and abetting war crimes during the civil war. More than ever, the questions of memory, reconciliation and healing come to the fore in Liberia and Sierra Leone - issues that Forna's characters struggle with as well.
[...]
Lire la critique dans son intégralité sur le magazine indépendant Warscapes (en lien).