Décès de Kitia Touré, à Abidjan

Ses collègues cinéastes expriment leur profonde douleur ; la critique africaine également.
  • Décès de Kitia Touré, à Abidjan
Genre : Décès de personnalités culturelles
Pays principal concerné :
Rubrique : Cinéma/tv
Mois de Sortie : 2013
Publié le : 15/01/2013
Source : Images Francophones - OIF, Paris

Secrétaire Régional de la FEPACI (Fédération Panafricaine des Cinéastes), le réalisateur ivoirien FADIKA Kramo Lanciné a exprimé sa profonde douleur d'annoncer (au nom des doyens du cinéma ivoirien TIMITE Bassori et Roger NGOAN MBALA et de l'ensemble de la profession cinématographique et audiovisuelle de Côte d'Ivoire) le décès du Docteur KITIA Touré [en PHOTO], leur collègue, ami et frère.

Le cinéaste Kitia Touré était Directeur Général de l'ONAC-CI, (Office National du Cinéma de Côte d'Ivoire), Membre du FONSIC (Fonds de Soutien à l'Industrie Cinématographique Ivoirienne) et Enseignant chercheur à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody.
Le décès survenu est le 18 Décembre 2012 des suites d'une courte maladie (non précisée, par le communiqué de presse reçu par Images Francophones).
Les condoléances ont été reçues jusqu'au mardi 08 janvier 2013 à son domicile sis aux II plateaux Vallon, villa n°77 derrière la Pâtisserie PAKO.
 
Les obsèques se sont déroulées en plusieurs temps.
D'abord une veillée artistique à la Cité des arts (INSAAC, Cocody) le Samedi 05 janvier, puis le Mercredi 09 janvier une veillée religieuse à Treichville, ensuite le lendemain jeudi une veillée académique à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody.
La levée de corps a eu lieu le matin du vendredi 11 janvier à l'IVOSEP de Treichville, avant le transfert du corps au domicile familial, à Katiola, où une veillée religieuse le soir a précédée la veillée traditionnelle.
Le Samedi 12 janvier, dès 6h du matin, les cérémonies traditionnelles se sont déroulées avant l'inhumation (à 10 h) au cimetière municipal de Katiola où repose désormais Kitia Touré, suivi du partage d'un repas au domicile familial.
 

Universitaire et responsable du cinéma ivorien, l'homme s'est fait connaître comme cinéaste avec Comédie exotique long-métrage de fiction qui a eu deux fois le Prix de la critique internationale : aux Journées Cinématographiques de Carthage (Tunis) et à Vues d'Afrique (Canada).
Il a aussi signé (entre autres) Nantes, archéologie de la mémoire, documentaire sur l'esclavage outre des séries télévisées comme Les gestes ou la vie : au nom de l'amour ou encore Cette négrillonne, sept millions adaptée de son propre roman et réalisé en quinze épisodes.

Par la voix de son président, le Sénégalais Baba Diop, la critique africaine s'est aussi jointe à l'hommage rendu à Kitia Touré.

Thierno I. DIA
Images Francophones

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