Adopté après douze années de consultations et de débats, le nouveau code la famille malien a été voté par l'Assemblée nationale à 117 voix pour, 5 contre et 4 abstentions.
L'égalité des sexes y est consacrée, même si le père reste le "chef de famille", et garde à ce titre le choix de la résidence conjugale.
Le "devoir d'obéissance" est supprimé et le texte prévoit la possibilité du divorce par consentement mutuel.
Le régime matrimonial de base est celui de la monogamie avec communauté de biens réduite aux acquets, mais il est transformable en polygamie avec le consentement exprès de l'épouse.