Elias Macovela est né à Maputo (capitale du Mozambique) le 9 juillet 1977, de parents fonctionnaires publiques. Il grandit dans le quartier chic de Polana, avant de déménager au début de son adolescence à Alto Mae, suite à des difficultés économiques familiales.

A 14 ans, il commence à fréquenter la Casa Velha de Maputo et à jouer dans quelques pièces de théâtre. Mais il n'est pas très à l'aise sur scène et préfère s'orienter vers la régie lumière, qu'il découvre à l'occasion de la première saison de Cena Lusófona (Scène lusophone) de Maputo.

L'année suivante, il est invité à suivre un stage d'illumination à Évora (Portugal) avec la pièce "Les Hommes" de Luís Varela.

De retour à Maputo, il suit un cours de régie lumière et de photographie de cinéma et commence à travailler pour différents spectacles et films (notamment "Tempestade da Terra" de Fernando D'Almeida e Silva (Portugal) et "Comédia Infantil" de Solveig Nordlund (Suède)).

En 1998, il retourne au Portugal pour travailler sur EXPO avec Orlando Worm. Dans ce cadre, il collabore avec le CCB-Centre Culturel de Belém, le Théâtre da Trindade et le Théâtre Camões, où il reste ensuite quelques mois, jusqu'à fin 98.

Il travaille en 1999 au Coliseu dos Recreios et en 2000, au Teatro Nacional de São Carlos, puis au Cornucópia.

En 2002, il ressent le besoin de se former intellectuellement et s'inscrit en Etudes Africaines à l'université de Lisbonne.

Mais il n'abandonne pas pour autant ses activités culturelles et en 2003, il part en Guinée Bissau pour donner un cours de technique lumières.

En revenant, il travaille un peu à Coimbra, et en 2004 il retourne à Lisbonne, d'abord au Théâtre Sao Carlos, puis au Théâtre Virginia de Torres Novas.

Parallèlement, il crée en 2005 le Festival de Cinéma Africain de Lisbonne et, en 2008, l'entreprise de distribution de cinéma Pantheon Entertainments et l'entreprise de gestion de salles Malayka Cinéma, qui exploite le cinéma Nun'Alvares, le seul cinéma de quartier de Porto. Il a dû fermer en 2011 pour des problèmes économiques.