Pour Jacky Terrasson, le New Yorkais de père français et de mère afro-américaine, le jazz est sa seule nation, sa culture, son amour éperdu. Depuis longtemps il alternait les concerts en trio et en solo, ses principaux succès critiques et public l'ont été avec un contrebassiste et un batteur.
Mais aujourd'hui, le pianiste se lance pleinement dans l'aventure du solo avec notamment l'enregistrement de Mirror en 2007, et c'est une réussite totale malgré les exemples écrasants de Monk, Evans ou Jarrett. L'émotion est permanente, la maîtrise technique parfaite.