"Fashion Week", la mode est à l'honneur au Nigeria

Un rendez-vous incontournable pour cinquante-deux créateurs africains
  • Fashion Week, la mode est à l'honneur au Nigeria
Genre : Bilans d'événements culturels
Pays principal concerné : Rubrique : Mode
Mois de Sortie : 2011
Publié le : 15/03/2011
Source : RFI
http://www.fashionweekparis.com/

Alors que Paris accueillait la semaine dernière les traditionnels défilés pour la collection automne-hiver 2011-2012, Lagos mettait aussi la mode à l'honneur à l'occasion de la Fashion Week, organisée par le magazine Arise. Un rendez-vous incontournable pour cinquante-deux créateurs africains au rang desquels une vingtaine de Nigérians. C'est un fait, la mode "Made in Naija" est en plein essor et se fait progressivement un nom sur la scène internationale.

Hôtel Federal Palace. Tapis rouge sous un soleil couchant. Le tout Lagos a fait le déplacement. Il faut dire que le milieu de la mode est en ébullition. Loin des podiums parisiens ou milanais, une nouvelle génération de créateurs fait discrètement son petit bout de chemin. Ils s'appellent Autumn Adeigbo, Bridget Awosika... Ils ont à peine la trentaine. Mais des idées qui n'ont rien à envier aux grands noms de la haute couture mondiale. Que ce soit dans le choix des coupes, des couleurs ou des matières, tous affichent une modernité avec une identité bien locale.
Au rythme de standards de house music ou de hip-hop nigérian, des jeunes filles filiformes, juchées sur leur stilettos voguent entre les époques. Et les styles. Découpes géométriques pour Kiki Kamanu qui réinvente un Mondrian afro version prêt-à-porter décliné en orange, bleu, blanc noir. Mélange de soie et de jupe en pagne à frou-frou évocation des 60's-Black Power pour la maison Viv Le resistance. Plus classique, Nikki Khiran, joue la partition des longues robes de soie flamboyantes et aériennes. Quant à l'audacieuse Ituen Basi, elle donne au bazin Yoruba (aso-oke) une allure résolument classieuse-trash avec ses mannequins harnachés de casque de motos, tandis que Jewel by Lisa et Toju Foyeh font sensation avec des silhouettes simples et ultra-féminines.

Autant de noms et de sources d'inspirations différentes. Autant de maisons qui pour l'heure, ont rarement leurs propres boutiques mais parviennent à fidéliser une certaine clientèle notamment via le bouche-à-oreille et l'essor d'une classe moyenne. "C'est notre style, notre culture alors oui moi j'achète ", confie Keisha Gitari, fashionista et journaliste de la chaîne CNBC Africa. "Bien sûr, ce n'est pas encore accessible à tout le monde, mais quand on est capable de mettre des millions de nairas pour un vêtement Prada pourquoi ne pas acheter des créateurs locaux. C'est unique et en plus c'est chic".

Extraits d'un article rédigé par Julie Vandal pour RFI le dimanche 13 mars 2011

Lire l'intégralité : [ici]

Partenaires

  • Arterial network
  • Media, Sports and Entertainment Group (MSE)
  • Gens de la Caraïbe
  • Groupe 30 Afrique
  • Alliance Française VANUATU
  • PACIFIC ARTS ALLIANCE
  • FURTHER ARTS
  • Zimbabwe : Culture Fund Of Zimbabwe Trust
  • RDC : Groupe TACCEMS
  • Rwanda : Positive Production
  • Togo : Kadam Kadam
  • Niger : ONG Culture Art Humanité
  • Collectif 2004 Images
  • Africultures Burkina-Faso
  • Bénincultures / Editions Plurielles
  • Africiné
  • Afrilivres

Avec le soutien de