"KIFF" : le nouveau Kenya International Film Festival de Nairobi

Du 2 au 7 octobre, le tout nouveau KIFF s'est
déroulé dans 2 salles de la capitale kenyane,
l'Alliance Française et Nairobi Cinema, avec un
double objectif : permettre de mieux promouvoir
les dernières productions locales, -courts et
longs métrages, documentaires, animation-
, et proposer simultanément pour la première
fois au public de Nairobi un ensemble de
films de l'Afrique de l'est (Tanzanie, Ouganda,
Rwanda) et d'autres parties du continent
(Afrique du Sud, Mozambique, Cameroun,
Burkina Faso, Tchad, Sénégal, Zimbabwe). Avec
l'aide de l'Ambassade, une nouvelle structure
d'organisation avait été créée cette année
pour la mise en place du nouvel événement.
C'est le film "Sisters in law" qui a ouvert le
festival, en présence de Florence Ayisi, l'une
des deux réalisatrices du film, qui a participé
également à un atelier sur la place des femmes
dans la production de films en Afrique.
De plus le FSP "Patrimoines audiovisuelslutte
contre la piraterie" a permis d'organiser
deux journées de conférences et rencontres
professionnelles, avec la venue de Valérie Lépine-
Karnik, directrice générale de la Fédération
internationale des Associations de Producteurs
de Films, et de Richard Owens, Directeur
de la Division Copyright, E-commerce,
Technologie et Management de
l'Organisation Mondiale de la
Propriété Intellectuelle. Ont été également
invités 4 spécialistes des droits audiovisuels de
pays voisins : Burundi, Ethiopie, Ouganda, et
Tanzanie, qui se sont joints aux professionnels
Kenyans, non seulement pour avancer dans
le domaine des droits audiovisuels pour le
cinéma, mais aussi pour faire émerger et/ou
renforcer les échanges et connexions régionales.
D'autres rencontres avaient été également
montées autour de la production de
documentaires et de films d'animation,
ainsi que de la mise en place de la nouvelle
structure de la Kenya Film Commission,
celle-ci devant prochainement bénéficier
de la venue d'un expert du CNC.
Au total, plus de 7400 spectateurs pour cette 1ère
édition, pour les 32 films kenyans retenus sur
les 93 proposés, et un intérêt tout particulier
pour des productions telles que "Abuna",
"Le prix du pardon", et "Tasuma".