Le vendredi 25 mai 2012, la faculté des sciences humaines de l'Université d'Etat d'Haïti (Fasch/Ueh) a accueilli le spectacle enivrant "Vandredi Pawòl", initiative du Cercle d'études en littérature gramscienne (Sèk Gramsci en créole).
Danses, chansons, voix, tambours, couleurs, lumières, tout y était pour un vendredi de feu, a constaté AlterPresse.
Des étudiantes et étudiants artistes de la Fasch, tels Murielle Morné (sociologie), Hans-Berry Jacques (communication sociale), Ginitte Popotte, Gustave Karl-Henri (travail social), des artistes de renom comme Atchassou (tambour) et Boulot Valcourt (chant) accompagné de sa fille de 10 ans, Bobina Valcourt, ont chauffé à blanc la Fasch pendant environ deux heures.
Organisé tous les derniers vendredis du mois, à la faculté des sciences humaines, sous la houlette de la commission culturelle de Sèk Gramsci, le spectacle "Vandredi Pawòl"se veut "un espace critique où la culture populaire est mise en valeur", indique l'étudiant James Beltis.
Mis sur pied depuis février 2011, "Vandredi pawòl" est un rendez-vous incontournable, où professeures et professeurs, étudiantes et étudiants, personnel administratif de la faculté, et autres personnes se ressourcent dans la culture populaire haïtienne.
Premières étincelles
Les salles du bloc HA de la faculté se vident des derniers étudiants et étudiantes. Des centaines de chaises sont rapidement installées sur le terrain de basket ball.
Draps aux couleurs vives. Rouges, verts, noirs, chapeaux de pailles décorés, lumières, les préparatifs de la scène vont bon train, alors que le dj-psychologue tourne ‘'Lapèsonn'', version chantée par Boulo Valcourt !
Brusquement, la musique s'interrompt : Atchassou et son tambour prennent place sur la scène.
Un roulement, deux roulements, trois roulements, c'est l'annonce que "Vandredi pawòl" va commencer.
Et le public "qui sait apprécier qui s'agrandit de jour en jour" applaudit !, selon Beltis.
Sans transition, Murielle Morné, étudiante en sociologie, offre la première chanson, une interprétation de "Dwa de lòm, Vye wo" de Joseph Emmanuel (Manno) Charlemangne.
Yeux fermés, elle transporte ses spectatrices et spectateurs au milieu du "batey" avec sa voix sublime. Silence absolu…on savoure, se délecte.
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