Bekolo : "Il ne faut pas qu'on continue à penser que l'Afrique est handicapée techniquement"

Propos recueillis par Pélagie Ng'onana, Clap Noir
  • Bekolo : Il ne faut pas qu'on continue à penser que [...]
© Pélagie Ng'onana
Genre : Faits de société
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv
Mois de Sortie : 2013
Publié le : 26/11/2013
Source : Clap Noir
http://www.clapnoir.org/spip.php?article1020

Atelier de formation en postproduction au Cameroun

L'Institut Goethe et l'université de Yaoundé1 forment en postproduction

Une qua­ran­taine d'étudiants de l'uni­ver­sité de Yaoundé1 (UY1), du Centre de for­ma­tion pro­fes­sion­nel de l'audio­vi­suel de Yaoundé (Cfpa) et de l'Institut supé­rieur de for­ma­tion aux métiers de l'audio­vi­suel et du cinéma (Iscac), ont suivi une for­ma­tion en post­pro­duc­tion du 28 octo­bre au 8 novem­bre 2013. L'ate­lier est orga­nisé par l'uni­ver­sité de Yaoundé1, en par­te­na­riat avec l'Institut Goethe, le Conseil inter­na­tio­nal des radios-télé­vi­sions d'expres­sion fran­çaise (Cirtef) et l'Université de Bayreuth.
Arpad Bondy, pro­duc­teur, réa­li­sa­teur, auteur-com­po­si­teur et mon­teur est le prin­ci­pal ani­ma­teur assisté d'Hubert Atangana, mon­teur et réa­li­sa­teur, res­pon­sa­ble du Cirtef pour l'Afrique cen­trale. "le but recher­ché n'est pas déjà d'en faire des mon­teurs, mixeurs et autres. Je pense qu'il faut créer le déclic, quel­que chose qui vous booste, qui vous amène à aimer et à com­pren­dre. Il est donc ques­tion d'allu­mer le feu des pas­sions et for­cé­ment des métiers pour le cinéma came­rou­nais" pré­cise Hubert Hatangana. L'ate­lier sera également animé par Eustache Omondo, mon­teur à la Crtv, la télé­vi­sion natio­nale came­rou­naise et le cinéaste Jean-Pierre Bekolo. Ce der­nier sou­li­gne l'urgence d'insis­ter sur la post­pro­duc­tion au Cameroun et en Afrique.

Entretien avec Jean-Pierre Bekolo

Quelles sont les lacu­nes rela­ti­ves à la fina­li­sa­tion d'un film au Cameroun ?

Il faut savoir que la nais­sance du cinéma afri­cain en tant qu'indus­trie, on la doit à ATRIA, cette struc­ture créée par Andrée Daventure, suite à la fer­me­ture du bureau de post­pro­duc­tion du minis­tère fran­çais des Affaires étrangères ; où Dikonguè Pipa a monté par exem­ple Muna Moto. Donc, il faut savoir que la post­pro­duc­tion est his­to­ri­que­ment ce qui a créé le cinéma afri­cain en tant qu'indus­trie. Je pense que jusqu'à pré­sent tous les pro­jets ciné­ma­to­gra­phi­ques très impor­tants sont allés se ter­mi­ner en Europe. C'est le cas avec tous les anciens Arthur Sibita, Dikonguè Pipa, Bassek ba Kobhio, y com­pris moi-même. Cette plate forme a accueilli plu­sieurs cinéas­tes afri­cains pour ter­mi­ner leurs films.


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