Burkina Faso : notre confrère Newton Ahmed BARRY en danger de mort

Une pétition a été mise en ligne, à signer sur Change.org

Une pétition a été lancée le 18 août 2014, visant à "Assurer l'intégrité physique, garantir l'exercice de la liberté de presse, d'expression, et de circulation du journaliste Newton Ahmed BARRY"

Le 07 Août 2014, notre confrère publie une Note d'alerte, afin d'avertir l'opinion publique qu'il fait l'objet de menaces de mort, soulignant être "dans le collimateur du régime Burkinabè qui a multiplié les actes attentatoires à [s]on intégrité morale et physique", depuis 2001, date de la création du journal L'Evénement.
Il est Rédacteur en chef de ce bimestriel L'Evénement (Ouaga) qu'il a co-fondé.

Dans cet entretien (plus bas) mis en ligne par Droit Libre TV, le journaliste d'investigation burkinabè revient sur les raisons qui l'ont poussé à publier cette note d'alerte.



Il importe à toute personne attachée à la liberté d'expression ainsi qu'au respect de la vie humaine de signer la pétition, sur le site change.org

Arrivé au pouvoir après l'assassinat de Thomas Sankara (le 15 octobre 1987), Blaise Compaoré est depuis lors à la tête du Burkina Faso. Il ne devrait pas pouvoir participer aux prochaines élections présidentielles, en 2015, à cause d'une limitation de mandat stipulée par la Constitution burkinabèe qui l'empêche de se représenter à nouveau. Néanmoins, des rumeurs de référendum agitent la rue. Ce 23 aout 2014, plusieurs dizaines de milliers de citoyens (100 000 selon les organisateurs cités par l'Agence de Presse Française, repris par le site Jeune Afrique du 24/08) ont manifesté pacifiquement à Ouaga, tout comme le 18 janvier dernier. Les partisans de Compaoré se mobilisent également pour assurer la poursuite d'un régime qui dure depuis 27 ans.

Outre le contexte de cette situation politique tendue, la presse burkinabèe est la cible d'assassinats crapuleux dont les auteurs n'ont toujours pas été punis par la justice. Norbert Zongo en a été victime, le 13 décembre 1998, il est assassiné avec trois de ses compagnons, sur la route qui mène à sa ferme. Plusieurs films abordent les affaires criminelles qui ont émaillé la jeune histoire du pays des hommes intègres.

La pétition est adressée au Président de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, à Blaise Compaoré, Président du Faso, ainsi qu'à Reporters sans frontières et au Comité de Protection des Journalistes (Committee to protect journalists) de la Media Foundation for West Africa (www.mfwa.org).


Thierno I. Dia
Facilitateur d'Africiné (Dakar), magazine électronique de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique, le Leader Mondial (Cinémas Africains & Diaspora).

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