En Algérie, dans la ville de Bejaïa, s'est tenu en novembre 2012 un colloque international sur la place et le rôle du théâtre de nos jours. Des praticiens et des chercheurs venus du Maghreb, du Moyen-Orient, d'Europe et d'Afrique noire ont revisité l'histoire du théâtre pendant les révolutions et exploré les nouvelles voies qui s'ouvraient au théâtre africain contemporain. Réflexion légitime par ces temps où un monde nouveau point dans les convulsions sociales et politiques.
Quel nouveau théâtre après les révolutions qui secouent le Maghreb, les grondements qui s'élèvent de la rue africaine ? Répondre qu'il faut un théâtre africain engagé est une tautologie, car l'engagement est inscrit dans l'ADN du théâtre africain depuis l'origine ; ce qui explique pourquoi toutes les tentatives de modifier le génome de ce théâtre en le sortant de l'engagement ont donné des théâtres monstrueux (...)
[Lire la suite de l'article de Saïdou Alcény Barry publié dans L'Observateur paalga]