Le monde entier a célébré ce jeudi 21 juin, la 30e édition de la fête internationale de la musique. Pourtant, au Cameroun, le monde des artistes-musiciens semble avoir repris en chœur, la symphonie du silence. Aucune activité ne s'est tenue. A la demande du ministère des Arts et de la Culture (Minac), un concert organisé par le syndicat camerounais des musiciens (Sycamu) a été annulé. Selon son président Roméo Dika, interrogé par le journal le Jour de ce vendredi 22 juin, le climat délétère qui prévaut actuellement au sein du corps des musiciens aurait poussé le Minac à demander l'annulation du concert.
Pas grand chose non plus à se mettre sous la dent du côté des sociétés de gestion des droits d'auteurs. La Cameroon Music Corporation, secoué ces derniers temps par des querelles intestines, avait prévu une conférence de presse à Douala, à l'occasion de cette célébration. Ce rendez-vous avec les hommes de médias n'a plus eu lieu. Les autorités de la ville ont jugé qu'il ne fallait plus en rajouter au conflit qui règne entre la Cmc et la Socam. Cet autre organisme de gestion des droits d'auteurs a été créé en 2008 après le retrait de l'agrément à la Cmc par le Ministre de la Culture. La Socam a programmé pour la fête de la musique, une rencontre avec des disquaires et un match de football opposant ces derniers aux membres de la structure.
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