par Juvénal SOME /// Lefaso.net
Les ouvrages sur le cinéma africain en général et sur l'expérience burkinabè en particulier ne se rencontrent pas tous les jours. Et Colin Dupré, un jeune historien français s'est attaqué à ce défi. Il y est parvenu en mettant sur le marché du livre, un ouvrage à succès, intitulé "Fespaco, une affaire d'Etat". Nous l'avons rencontré à la veille de la clôture de la 23e édition de la biennale du cinéma africain.
L'histoire de cet ouvrage qui, en peu de temps, s'est arraché comme de petits pains aussi bien en France qu'au Burkina, personne d'autre mieux que l'auteur en personne, ne peut la raconter avec précision. L'on apprend ainsi qu'elle est partie d'un travail de recherches effectué à l'université de Toulouse en 2010. Alors en quête de sujet pour son Master de fin d'études, Colin Dupré décide d'aller à la découverte des racines profondes du Fespaco.
Une initiative qu'il conçoit comme étant celle d'un "passionné de cinéma africain". Il s'intéresse plus précisément aux raisons qui ont poussé les initiateurs de la semaine du cinéma africain de Ouagadougou, à se lancer dans leur projet qui paraissait assez utopique au départ.
Cinéma et politique
Sans doute l'un des points les plus intéressants du livre, c'est le passage qui concerne la relation entre le politique et le culturel. Pour l'écrivain, c'est l'un des éléments qui fondent la pérennité du festival.
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