Jacques Do Kokou, réalisateur et promoteur culturel : "Il ne faudrait pas oublier que le cinéma est également un facteur de développement"

Écrit le 30 août 2012, par Anoumou Amekudji - CinéAfrique.Org, Le blog !
Jacques Do Kokou, réalisateur et promoteur culturel : Il [...]
© Olivier Barlet, Ouagadougou, mars 2011
Genre : Faits de société
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv

Considéré comme le doyen des cinéastes togolais, pour avoir réalisé en 1975 Kouami ou l'exode malversé, le premier film de fiction dans son pays, Jacques Do Kokou nous a accordé dans l'après-midi du 2 juillet dernier une interview exclusive. Dans cet entretien, Jacques Do Kokou met l'accent sur la troisième édition du festival de courts-métrages d'Atakpamé qui aura lieu du 19 au 22 septembre prochain. Le réalisateur togolais remonte également aux premières heures de sa carrière, parle du Cinéma numérique ambulant, un programme qui
apporte le cinéma aux populations des hameaux les plus reculés, fait l'autopsie de la production cinématographique au Togo et touche du doigt les vrais problèmes auxquels sont confrontés les cinéastes dans leur travail.
Au-délà des critiques qu'il formule à l'endroit des autorités gouvernementales et de tous les acteurs de la vie socioculturelle, il fait une série de propositions pouvant permettre au cinéma de compter dans l'avenir parmi les priorités de l'Etat, des médias et du secteur privé.

Anoumou Amekudji : Ce vendredi 6 juillet, vous faites le lancement de la 3ème édition du festival de films d'Atakpamé. Qu'est-ce qui différenciera cette édition des précédentes?

Jacques Do Kokou : Pour cette troisiéme édition, nous voulons effectivement mettre l'accent sur la tradition. Nous pensons que le cinéma peut apporter sa contribution à la prise de conscience de la population pour la sauvegarde de ce que nous appelons tradition. Parler de tradition ne veut pas dire que nous allons rester sur ce que nos grands parents nous ont laissé, mais essayer de tracer à travers cela une nouvelle démarche d'évolution pour le développement, parce qu'il ne faudrait pas oublier que le cinéma est également un facteur de développement. Il s'agira donc de voir comment partir du cinéma pour aller au développement, tout en tenant compte de nos
traditions.

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