Parmi les taches indélébiles du colonialisme portugais en Afrique, il y a le massacre de Wiriyamu : le 16 décembre 1972, près de 500 personnes, hommes, femmes, vieillards et enfants ont été abattus dans des conditions effroyables par des troupes spéciales de l'armée portugaise. Un événement qui, selon les historiens, aura changé le cours de la guerre coloniale.
Intitulée "Marosca", cette opération, décidée après la mort de plusieurs soldats portugais dans la région, avait pour objectif de priver les troupes de libération du Frelimo [Front de Libération du Mozambique] du soutien de la population locale. Le gouvernement portugais de l'époque a tout fait pour empêcher la fuite de l'information, y compris, sans doute, en essayant d'éliminer les militaires qui y avaient participé (...)
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Estado de Segredos (1) :