Souscription pour un film sur les femmes excisées et la reconstruction du clitoris

L'ASSOCIATION ALTERRAVIA LANCE UN APPEL Á SOUSCRIPTION
pour permettre la finition du film documentaire
« L'AMOUR EN CAGE »
consacré aux femmes africaines victimes de mutilations génitales
réalisé par DANI KOUYATE et PHILIPPE BAQUE
Souscription pour un film sur les femmes excisées et la [...]
Genre : Appels à contributions / candidatures
Contact Alterravia Borde Grande 47 340 Castella
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv
Mois de Sortie : Mai 2013
Publié le : 05/05/2013
Source : source privée
http://www.alterravia.com
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Bien qu'interdite dans beaucoup de pays, la pratique de l'excision continue. En Afrique, 120 millions de femmes l'auraient subie. Cette mutilation sexuelle peut entraîner la mort ou de très graves complications. Pour toutes les femmes excisées, le traumatisme physique et psychologique est difficilement réparable.

Depuis quelques années ces femmes ont pourtant un espoir. Une technique chirurgicale de reconstruction du clitoris a été mise au point à la fin des années 80 par un chirurgien urologue français : Pierre Foldès. Cette opération, relativement bénigne, est désormais possible grâce à une découverte majeure (à laquelle a contribué le docteur Foldès) : le clitoris est un organe d'une dizaine de centimètres qui se prolonge sous la peau. L'opération de chirurgie réparatrice consiste à reconstituer l'organe clitoridien le plus proche possible de la normale et à restituer sa fonction. Le docteur Foldès a « reconstruit » plus de 4500 femmes en France où l'opération est désormais remboursée par la Sécurité sociale. Mais cette technique chirurgicale n'est que très peu pratiquée en Afrique. Quelques gynécologues africains ont appris la reconstruction du clitoris mais faute de moyens et de volonté, sa pratique demeure confidentielle, onéreuse et peu sûre.

Le Burkina Faso, a été le premier pays africain à interdire l’excision. Il a été le premier pays africain où a été pratiquée la « reconstruction ». Mais des tabous religieux et moraux persistants y compromettent sa généralisation. Si des opérations des séquelles de l'excision sont aujourd'hui largement promues et pratiquées – pour permettre aux femmes d'avoir des rapports sexuels et d'enfanter sans danger – la restauration du clitoris, elle, est associée à la seule recherche du plaisir, et est ainsi condamnée. Les femmes ne reçoivent que peu de soutien.

Quelques cliniques se sont investies dans la « reconstruction » mais elles pratiquent des tarifs hors de portée de la plupart des femmes du Burkina Faso. Par ailleurs, le peu de formation et le manque d'exigence de certains gynécologues nuisent à leur pratique. Certaines femmes ont dû être re-opérées en France par le docteur Foldès. Elles se retrouvent ainsi de nouveau en position de victimes.

Profitant de cette situation confuse, la secte Raël, présente au Burkina Faso, s’est lancée dans la construction d’un « hôpital du plaisir » pour proposer aux femmes une reconstruction gratuite de leur clitoris par des médecins proches de la secte. Ses dirigeants comptent ainsi mieux s’implanter dans la région.

Dans notre film documentaire, nous donnons la parole à des femmes africaines – au Burkina Faso et en France - touchées dans leur chair par l'excision et qui souffraient en silence. Elles avaient besoin de parler. Mutilées par leur famille au nom d’une culture dans laquelle elles ne se reconnaissent plus, elles recherchent leur identité dans un monde bouleversé. Certaines ont souhaité se faire « reconstruire » pour retrouver leur intégrité physique et en finir avec un traumatisme. La recherche du plaisir a bien entendu aussi son importance. Les portraits croisés de ces femmes rendront compte du parcours éprouvant qu'elles doivent suivre pour disposer librement de leur être et de leur corps. La « reconstruction » deviendra-t-elle un jour un droit reconnu?


QUI SOMMES-NOUS?

Dani Kouyaté est burkinabé. Il est réalisateur de films long métrage de fiction (« Keïta, l'héritage du griot »; « Sia, le rêve du python »; « Ouaga saga »), réalisateur de films documentaires (« Joseph Ki-Zerbo, Identités/Identité pour l'Afrique »; « Souvenirs encombrants d'une femme de ménage ») et metteur en scène.
Philippe Baqué est français. Il est réalisateur de films documentaires (« Melilla, l'Europe au pied du mur »; « L'Eldorado de plastique »; « Le Beurre et l'argent du beurre »), écrivain (« Un nouvel or noir ou le pillage des objets d'art en Afrique »; « La bio entre business et projet de société ») et journaliste indépendant.

Nous nous connaissons depuis plus de 25 ans et avons déjà collaboré sur plusieurs films. Nos centres d'intérêts sont souvent les mêmes. Nos sensibilités et nos approches sont complémentaires. Depuis longtemps nous avions envie de travailler ensemble sur le sujet de l'excision. Ce sujet n'est pas facile pour deux hommes. Nous avons beaucoup appris des femmes que nous avons rencontrées durant l'élaboration de notre projet de film. Notre démarche se veut respectueuse de la confiance dont elles nous ont fait preuve.

L'équipe technique avec laquelle nous travaillons est franco-burkinabée et composée d'hommes et de femmes. Arlette Girardot est la chef-opératrice, très impliquée dans le tournage.

Ce film est produit par VraiVrai Films, La Smac, D'S Production (Mali) et est soutenu par l'association Alterravia


OU EN SOMMES-NOUS?

Nous avons commencé à filmer au Burkina Faso en 2009, lors d'une campagne animée par un gynécologue français d'origine africaine qui proposait aux femmes burkinabées la « reconstruction » à un prix abordable. Nous avons alors rencontré des femmes courageuses et combatives qui osaient s'affranchir d'interdits latents pour oser prendre la parole. En mars et avril 2013, nous sommes revenus au Burkina Faso. Nous avons retrouvé plusieurs de ces femmes et avons filmé leurs témoignages. Nous avons aussi filmé le docteur Pierre Foldès durant sa première formation de gynécologues burkinabés. A cette occasion, il a pratiqué plusieurs opérations. Nous l'avons suivi durant ses rencontres et ses échanges avec les patientes. Nous continuerons notre film en France en réalisant des portraits d'autres femmes opérées par Pierre Foldès. En France, les opérations sont parfaitement encadrées et les femmes sont aidées. Mais la prise de parole n'est pas toujours facile. Toutes ces femmes ont établi une relation très forte avec ce docteur qui a décidé de mettre son savoir à leur service.



NOS BESOINS

Nous avons déjà reçu des financements mais ceux-ci ne sont pas suffisants. Pour achever notre film dans les meilleures conditions, nous avons encore besoin de quelques milliers d'euros. C'est pourquoi nous faisons appel à votre solidarité.
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ALTERRAVIA est une association régie par la loi du 1er juillet 1901.
Elle a pour but de « favoriser des actions à vocations culturelles, sociales ou écologiques à travers la production et la promotion d’œuvres littéraires, audiovisuelles ou cinématographiques.
Elle se propose d’offrir à des auteurs la structure et les supports nécessaires à la réalisation et à la diffusion de leur travail d’expression. »


La souscription minimale pour soutenir le film « L'amour en cage » a été fixée à 25 euros. En échange, nous vous enverrons un DVD du film fini. Vous pouvez évidemment souscrire pour plusieurs DVD ou nous aider par une participation financière plus importante.

Grâce à votre participation ce projet pourra aboutir. ALTERRAVIA s'engage à vous informer régulièrement de l'avancement du projet.

Nous vous en remercions.

ALTERRAVIA.
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Bon de souscription

Nom et Prénom : _____________________________________________________
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Je souscris pour soutenir le film documentaire « L'amour en cage » réalisé par Dani Kouyaté et Philippe Baqué.

Vous trouverez ci-joint mon chèque de 25 € ou d'un montant de _____________ correspondant à la souscription de base plus une participation ou à une souscription pour_______ DVD.


Lieu et date: Signature:


Les chèques doivent être rédigés à l'ordre d'ALTERRAVIA et envoyés à l'adresse suivante:

ALTERRAVIA – Borde Grande – 47340 Castella - France
contact mail : alterravia@orange.fr

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