Park Jiha, compositrice et multi-instrumentiste coréenne acclamée, revient avec son quatrième album, All Living Things, où sa maîtrise des instruments traditionnels coréens est intimement mêlée à des compositions profondément personnelles et à une utilisation habile des sonorités contemporaines. Elle y crée une musique patiente et immersive, une musique qui illumine l'essence et la texture du monde naturel et vivant. All Living Things est une méditation tendre et profonde sur le miracle de la vie.Il est empreint de révérence et de gratitude pour la chance d'être simplement un être vivant sur cette planète à cette époque. Faire partie des cycles naturels de la vie. D'appartenir à l'univers. C'est un portrait sonore intime de ce qu'elle appelle « un sentiment difficilement explicable de se sentir vivant ».
Park Jiha explore cette vision à travers des méthodes idiosyncrasiques et profondément personnelles. Comme ses prédécesseurs acclamés par la critique, Philos (2018) et The Gleam (2022), All Living Things la met en scène jouant de chaque instrument, méticuleusement overdubbé et superposé en studio pour créer de somptueux univers sonores. Une fois de plus, s'appuyant sur son expérience de la musique traditionnelle coréenne, elle utilise un éventail d'instruments peu familiers à la plupart des auditeurs occidentaux : le piri une sorte de hautbois ; le yanggeum un dulcimer martelé ; le saenghwang un grand orgue à bouche en bois. À côté de ces instruments, on peut également entendre de la flûte, du glockenspiel, des cloches, sa voix et, surtout, de l'électronique. « Dans mon précédent album, j'ai utilisé diverses techniques pour produire des sons inhabituels mais toujours naturels à partir de ces instruments », explique-t-elle. « Avec ce nouvel album, j'ai gardé un son naturel et j'ai travaillé avec divers éléments électroniques pour rendre les compositions plus complètes et plus immersives. »