Intervenants :
Serge Noukoué, directeur exécutif, Festival Nollywood Week
Sylvestre Amoussou, réalisateur et producteur de cinéma
Jacques Nyemb, avocat associé, Cleary Gottlieb Steen & Hamilton
Xavier Simonin, directeur technique du Festival A Sahel Ouvert de Mboumba au Sénégal
Youma Fall, directrice diversité et développements culturels, ou Toussaint Tiendrebeogo, spécialiste de programmes politiques et industries culturelles, Organisation Internationale de
la Francophonie, (en attente)
Animation :
Roland Portella, président de la CADE
Dans un contexte mondial de guerre économique, certains Etats font de leurs secteurs culturels et créatifs des pôles stratégiques de compétitivité et de promotion de leurs pays. C'est le cas des Etats-Unis, souvent taxé d' "impérialiste culturel" et de la France qui tente d'imposer son "exception culturelle" dans ses différents accords de libre-échange, de pays asiatiques qui mettent en relief leurs produits culturels pour accéder à des marchés économiques. En Afrique, le Nigéria a récemment été promu 1ère puissance économique d'Afrique devant l'Afrique du Sud, grâce à l'incorporation de la valeur ajoutée produite par de nouveaux secteurs tels que "l'industrie" du cinéma. Mais d'une manière générale, s'il est incontestablement avéré que de nombreux pays d'Afrique disposent de forces culturelles, artistiques, indéniables, leurs réalités économiques restent assez méconnues.
Comment ces richesses immatérielles, leurs déclinaisons en produits et services peuvent-ils être des
vecteurs du développement social et économique des pays africains?
Quels sont les secteurs culturels et créatifs d'avenir, les gisements d'emploi, avec quels types
d'acteurs privés et publics ?
Comment concilier ingéniosités artistiques, créativités, sauvegardes des patrimoines culturels et
secteurs marchands qui exigent productivité économique et rentabilités ?
Quels sont les modèles entrepreneuriaux à développer afin que les créatifs puissent bien vivre de leurs
oeuvres, développer des filières dynamiques et des pôles d'excellence ?
Quels sont les nouveaux instruments d'accompagnement, de management et de financement
favorisant le développement d'activités culturelles et artistiques ? Comment attirer des investisseurs ?
Quels sont les politiques et systèmes de protection des oeuvres face à la montée du numérique et
contrefaçons ?
Entrée gratuite mais avec inscription obligatoire à travers le site de la CADE ou par courriel cade@afrique-demain.org avant le 12 juin 2014.
de 17h30 à 19h30 (entrée du public à partir de 17h10).