C'est l'histoire vraie d'Ourika, esclave sénégalaise de deux ans. Et du Chevalier de Boufflers, gouverneur de l'Etablissement français du Sénégal. C'est en 1787. Le Chevalier "offre" la petite africaine à sa tante,la Princesse de Beauvau (à d'autres il fait cadeau de singes et de perruches). La princesse élève Ourika comme une aristocrate. L'enfant devient bientôt la coqueluche des salons huppés.Un conte de fée ? Pas tout à fait : l'Africaine belle comme la nuit tombe amoureuse du jeune prince, et rien ne va plus... Quant au Chevalier de Boufflers, cet encyclopédiste épris de liberté se charge d'organiser pour la Couronne de France... le trafic d'esclaves !Deux comédiennes, deux danseurs et trois marionnettes à taille humaine interrogent cette histoire : aujourd'hui que nous dit-elle des identités héritées de la colonie et de l'esclavage ? et sur le doublelangage cher aux sociétés qui se disent éclairées ?



Echos du spectacle "Voici treize ans que la Compagnie La Poursuite explore les récits de femmes" Amina - "Ourika, tragédie du racisme ordinaire… Une pièce qui incite à une réflexion salutaire" Le Progrès de Lyon Progrèscope."Un spectacle sur l'esclavage qui mêle danse, marionnettes et théâtre" Le Progrès de Lyon "Un rôle tenu avec brio par Raymonde Palcy" France Guyane "Le double langage des sociétés qui se disent éclairées" Lyon Citoyen "Ce n'est pas un conte de fée: deux cents personnes parquées en attendant de franchir la porte du non retour…" La République du Centre "Un beau succès pour Ourika au Puits Manu" La République du Centre