Waga Hip Hop 2009

9e édition
Waga Hip Hop 2009
Genre : Festival | Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Po, Ouahigouya, Fada N'Gourma et Koudougou

Du lundi 12 au dimanche 18 octobre 2009

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Musique

Festival International des Cultures Urbaines

L'année 2009 marque une étape importante dans l'évolution du festival. Depuis plusieurs années le festival est présent à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Po, Ouahigouya et Koudougou, Fada N'Gourma et a réussi à s'imposer comme un événement incontournable du paysage culturel en Afrique.
Cette année Waga Hip Hop décide de quitter les salles pour aller vers le public pour des concerts évènement. L'objectif est de rendre accessible la programmation de Waga Hip Hop au plus grand nombre au delà des principaux pôles que constituent Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

La 9ème édition du Festival regroupe à elle seule plus de 40 artistes venant de 13 pays différents qui se produiront devant près de 90.000 spectateurs.
Du 12 au 18 octobre à Ouagadougou
Du 15 au 17 Octobre à Bobo Dioulasso
Le 13 à Pô / Le 14 à Ouahigouya / Le 15 à Koudougou
Le 16 à Fada N'Gourma
La musique (Concerts/Slam/Clash Party/Sound System)


Concerts


Un Festival panafricain et international. La programmation artistique pousse encore plus loin la recherche et l'innovation tout en diffusant un message, conscient, positif et toujours engagé.
Présentation de ceux qui enflammeront le public burkinabè en Octobre 2009…


AMKOULLE (Mali)
Artiste confirmé aux multiples facettes : MC, danseur, beat boxer… Amkoullel appelé l'enfant peul, est un descendant de l'écrivain Amadou Hampaté Bâ. Engagé dans de multiples causes, il officie également dans le mouvement hip hop malien depuis de longues années. Le titre FARAFINA, single de son album Waati Sera lui a valu le trophée du meilleur rappeur Malien de l'année 2007 lors du festival international des musiques du Mali. (Tamanis d'or) Artiste international, il s'est produit sur de nombreuses scènes : 1res parties d'Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Khaled, Koffi Olomide, Lobi Traore, Nice Jazz Festival (2004 et 2005).


WAKA (Congo, Ghana, Burkina)
Plusieurs artistes de genres musicaux différents - une voix féminine : Hawa Sissao (Burkina Faso) : un chanteur/rappeur: Freddy Massamba (Congo) ; et un chanteur traditionnel/moderne: King Ayisoba (Ghana) - sous la direction artistique du célèbre Camel Zekri (musicien, auteur, compositeur et producteur algérien) avec un répertoire original inspiré des sonorités urbaines africaines et ouvertes sur le monde.


YODE ET SIRO (Côte d'Ivoire)
Yodé et Siro forment un duo devenu célèbre dans les années 2000 avec trois albums notamment Victoire qui a connu un grand succès. Ensuite est venu en 2002 l'album Antilaléca toujours aussi comique avec de nombreux tubes comme 1er jour à Paris la chanson réponse a celle chantée par Magic System un gaou à Paris. Après cinq années d'absence Yodé et Siro ont sorti un nouvel album suite aux réclamations des fans intitulé "Sign' zo".Avec cet opus, ils entendent conquérir le public international à l'image du groupe Magic System.


DJ ARAFAT (Côte d'Ivoire)
DJ Arafat, ex disc-jockey est atalakutiste et chanteur ivoirien faisant de la musique coupé-décalé. Dans les débuts du mouvement coupé-décalé, le dj officiant dans l'un des plus grand maquis abidjanais sort une œuvre discographique qui le révèle au grand public notamment avec le titre "Hommage à Jonathan" en 2003. Après cet album, il émigre et s'installe en France et sort un 2ème album intitulé "Femmes". En 2008, en duo avec DJ Debordeaux Likoufa, il sort un nouvel opus qui promeut la danse appelé le kpangor ou la danse du gorille.


ALI JEZZ (TOGO)
Connu comme l'un des pionniers du Hip Hop Togolais Ali Jezz à travers son tube Lonlon Vanvan, s'est depuis des années hissé au rang des meilleurs rappeurs qui ont marqué l'histoire du hip hop togolais. Présentement l'artiste prépare son troisième opus de 18titres qui s'intitulera "Le Hip Hop grand format".


CHRONIK 2H (Sénégal)
K-ID et Rozo sont deux jeunes rappeurs Africains (Sénégalais et Capverdien) qui font partie des valeurs sûres du mouvement Hip Hop Africain. En 1998, ils se rencontrent dans une manifestation hip hop et décident de rester en contact. En 2004, Chronik 2H sort son premier album intitulé " Trop de choses à dire". Sous l'impulsion de la société Française JBA édition avec laquelle ils ont signé en 2005, le groupe touche le marché international en lançant en 2005 l'album " Hors Série Volume 1 " avec la participation de Jacky Brown des Neg Marrons, Ste Strauz, Philippe Montero, Big D.


ZOUGNAZAGMDA (Burkina Faso)
Avec plus d'une soixante d'albums à son actif, Zougnazagmda à l'etat civil Issiaka Ouédraogo est l'un des piliers de la musique traditionnelle burkinabé. A travers sa musique chantée en mooré nous percevons un flow qui s'apparente à celui d'un rappeur. Zougnazagmda à Waga Hip Hop c'est la réconciliation des pratiques ancestrales (musiques traditionnelles) avec la rue (hip hop).


DUNY YAAM (Burkina Faso)
Le tandem Saw Py - Kasseem est un mariage parfait entre un rappeur de charme aux lyriques rythmés et un chanteur à la voix envoûtante, emprunte à la fois de mélancolie poignante et de jovialité. C'est en février 2007 que Duny Yaam entre en studio. Le premier cru musical du groupe est baptisé "Inch Allah". Du rap avec de fortes influences de sonorités africaines. Le chant y occupe une place de choix. Le rap se fait dans un style posé, laissant des messages forts s'écouter aisément.


LA FUENTÉ (Gabon)
La soul, le rythme and blues, les tourments de l'amour, les yeux rivés vers l'Afrique, la tendresse de p'tits jeunes sortis des faubourgs de Libreville…mais surtout l'âme du Gabon, c'est ce que représente le groupe LA FUENTE (la fontaine). Dans leur voix, coulent des vers et des notes entre gospel, vibration R&B et pop. A leur contact, la musique prend des teintes Africaines.


SAMS K LE JAH (Burkina Faso)
Dès son enfance, Sams K Le Jah montre un grand intérêt pour la musique. Puis commence une autre page de sa vie dominée par son attachement pour le reggae, mais surtout à une philosophie qui va orienter sa vie. Quant il lit les chansons de Bob Marley, il se reconnaît dans son esprit rebelle, un besoin de casser les chaînes, de sauter les verrous, d'échapper aux impositions… une soif illimitée de liberté. Passionné de reggae, il anime une émission sur une station radio et se lance également dans la musique et sort en 2001 son 1er album Mister Man, en 2006 Une bougie pour Thomas Sankara et en 2008 Rasta au pays des merveilles.


KING AYISOBA (Ghana)
Originaire de Bolgatanga, situé au nord de la Région Ouest du Ghana, King Ayisoba a su se faire, à travers une détermination sans faille et un dur labeur, une place remarquée sur la scène musicale Africaine. Virtuose du "Kologo", guitare traditionnelle qu'il a appris à jouer très jeune, King Ayisoba sort son album "Modern Ghanaians" en 2007. Cet opus fit sensation dans l'arène musicale ghanéenne et lui a permit de s'élever au sommet de la très convoitée catégorie de la meilleure chanson populaire de l'année lors du Festival Ghana Music Awards de la même année. Il y a également remporté la récompense "découverte de l'année" ainsi que celle de "chanson traditionnelle".


Moona (Benin)
Moona est une jeune artiste béninoise, d'origines sénégalaises évoluant dans le milieu du hip hop depuis pas très longtemps, ce qui est étonnant au vu de son riche parcours et de la maturité de la jeune femme. Influencée dès sa tendre enfance par des styles musicaux tels que, le rythme&blues, la soul, la variété africaine et la world music elle oriente son choix vers le rap et se fait connaitre du grand public grâce à ses apparitions sur de nombreux projets musicaux, dont le Collectif Aura(Artistes Unis pour le Rap Africain), réseau dans lequel elle représente le Bénin.


Résidences de Création Waga Hip Hop 2009
Bref descriptif :
Depuis ses débuts, le festival Waga Hip Hop s'est ouvert et a encouragé des rencontres sous la forme de résidences afin de mettre en place des créations artistiques. On peut ainsi rappeler le projet de création chorégraphique "L'héritage" réalisé par des danseurs burkinabè sous la direction d'Éric Mezzino ou encore, en 2007, la session musicale dirigée par Winston McAnuff avec le groupe burkinabè Baliku Roots.

Résidence de création autour des voix
Cette année la résidence de création voix sera une continuité de celle entamée l'année dernière entre artistes de genres musicaux différents - une voix féminine : Awa Sissao (Burkina Faso) : un chanteur/rappeur: Freddy Massamba (Congo) ; et un chanteur traditionnel/moderne: King Ayisoba (Ghana) - sous la direction artistique du célèbre Camel Zekri (musicien, auteur, compositeur et producteur algérien).Ensemble, ils ont travaillé sur un répertoire original inspiré des sonorités urbaines africaines et ouvertes sur le monde.
Un maxi de 5 titres intitulé "Waka" fruit de cette rencontre à vu le jour au cours de Babel Med Music en fin mars 2009.
Ils achèveront le projet entamé en 2008 avec l'enregistrement de 5 autres titres qui viendront s'ajouter à ceux du maxi pour l'album "Waka".

Ce volet "Résidences" tend à devenir un axe important du festival en offrant l'opportunité à des artistes musicaux de bénéficier de compétences techniques et artistiques. Ces compétences leur permettent ainsi d'améliorer leur travail scénique mais également discographique à travers la mise en place de compositions plus audacieuses, et d'une véritable direction artistique.



COUPE D'AFRIQUE DES BATTLES(RAP)

Pour la troisième édition du "clash party" international c'est plus de 6 pays de la sous-région qui vont s'affronter pour le titre.
1 MC représentera son pays. Le représentant du Burkina sera le vainqueur du "clash party national".
Le vainqueur de cette compétition sera reconnu comme meilleurs clasheur de la sous région et sera automatiquement qualifié pour l'année suivante où il remettra son titre en jeu.
Cette nouvelle formule est un moyen innovant d'insuffler une dynamique entre les acteurs de la sous-région dans la pure tradition du mouvement Hip Hop autour de la devise "PEACE, LOVE, UNITY, CONSCIOUSSNESS and HAVIN FUN".. un combat dont les seules armes sont les mots. Un exutoire qui contribue à une stabilité sociale entre les nationalités. Une rencontre qui permet de mettre en avant ceux qui ont su se prendre en main et parvenir au bout de leur projet artistique. Ils sont des modèles dont on admire le travail et la persévérance. Des exemples pour toute une génération.

Le CLASH PARTY
Le "clash party" représente l'exutoire type remplaçant les combats de gangs par les fusillades de rimes. Cette rencontre, certes placée sous l'égide de la compétition est une rencontre amicale pour un échange, un mélange des "flow" et techniques. C'est le très charismatique DJ Afrika Bambataa (ex membre d'un gang du Bronx) qui en 1970 organise les premières rencontres de ce genre dans la rue autour des mots d'ordre Paix Amour et Unité.
Un Dj est au contrôle de la musique et un arbitre, maître de cérémonie est là pour rappeler les principes aux concurrents et communiquer avec le public. WAGA Hip Hop organise le clash party en partenariat avec Ouaga Jungle.

DANSE BATTLE
Le "battle" se pratique par équipe ou en 1 contre 1.
Chaque danseur propose à son adversaire un freestyle sur une série de musiques enchainées par un DJ dans un temps imparti. Chaque passage dévoile son lot de surprises et de techniques censées déstabiliser l'adversaire et enflammer le public…le résultat est souvent délivré par l'applaudimètre.


SOUND SYSTEM
Les "Sound System" traversent les âges en évoluant perpétuellement en fonction des années des lieux et des différents acteurs. Ils ponctuent les soirées dans les différents maquis de la ville.
L'ambiance des "after" du Waga Hip Hop dans les différents maquis est confiée au Studio Ouaga Jungle et l'association Konkret 53. Présentation de ces orfèvres de l'underground ouagalais qui balayent de nombreuses influences Musicales.

SLAM
La discipline est présente à Ouaga Hip Hop depuis la 4ème édition. Cette poésie Urbaine est un véritable exercice de style. Cette année la place est laissée à la jeune scène slam pleine d'énergie, de figures de style et de message.

PERFORMANCES GRAFF
Les performances Graffiti se déroulent dans les différents lieux.
Les fresques seront réalisées par des anciens stagiaires de l'atelier graff devenus maintenant artistes confirmés regroupé en collectif, Burki-Graff. C'est en 2003 que Deris et Dam, se rencontrent au sein des ateliers de formation de Waga Hip Hop. Ces deux artistes sont issus du monde de la peinture avant de s'être dirigé vers le graffiti.
Ils ont su imposer leur style et surtout le mouvement graffiti qu'ils développent au Burkina en tant que pionniers.

PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES
Projections à Bobo-Dioulasso et a Ouagadougou

Comme chaque année, les projections cinématographiques se tiendront aux CCF de Ouaga et de Bobo
Depuis le début de la manifestation nous proposons une partie de la sélection des projections de Ouaga afin de les diffuser à Bobo pendant le festival mais cette année nous proposons cette programmation au Reemdoogo pour accroître notre dispositif de diffusion.

Rencontres Professionnelles
Il y aura cette année deux rencontres professionnelles. La première rencontre professionnelle consistera à un atelier de travail en vue de la préparation du 10 ème anniversaire du festival prévu pour 2010. Il s'agira pour la structure organisatrice du festival avec les participants d'établir un état des lieux des neuf années d'existence de Waga Hip Hop, relever les forces et les faiblesses, élaborer des projets et événements qui feront partie de Waga Hip Hop 10.



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