Molière des Tropiques, Babayabo a sillonné avec sa troupe Towakonou, les planches du Bénin et de l'Afrique pendant les années 80. Le mari lubrique (Asu gbigbléto) peint un des travers du "porto-novien", le porto-novien fainéant, grande gueule et "chaud lapin". Il prend indirectement la défense des femmes battantes et courageuses, incarnées par Yabonon. Comme d'habitude, il égratigne guns et yorubas, chrétiens et musulmans de Porto-Novo. On rit beaucoup et on salue sa grande finesse.
Traduit du gungbé par Jean-Claude Hounmènou et Jean-Baptiste Adjibi.