Tewfik Saleh

  • Tewfik Saleh
© courtesy Palestine Filmer C'est Exister
Réalisateur/trice, Acteur/trice, Scénariste
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv

Réalisateur, scénariste, acteur et professeur égyptien.

Parfois crédité sous le nom de
Taoufik Salah
Tawfiq Saleh


Il est né le 27 Octobre 1926, à Alexandrie (Egypte).
Il a eu le TANIT D'OR 1972 (JCC, Tunisie) pour son film "Al-Makhdou'Oun - Les Dupes" (Fiction, 120mn, n&b, Egypte/ Syrie, 1971).

Tawfik SALEH (توفيق صالح) est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949, puis il a fait une formation en cinéma à Paris jusqu'en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement "tiers-mondistes". Tous ses films traitent de l'injustice sociale, le sous-développement, l'abus politique et la lutte des classes. Son premier film, "Darb al-mahabil" / "La Ruelle des fous" (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d'allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu encore sept ans à Saleh pour diriger son second film "Sira'al-Abtal" (1962), se déroule lors de l'épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d'un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l'ignorance des paysans. Son Yaumiyat Na'ib fi-l-aryaf (1968), tiré du roman de "Taufiq al-Hakim" compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il était souvent contré par la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sortie. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu'un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani "Les hommes sous le soleil", a été l'un des premiers films arabes à s'éloigner de l'approche mélodramatique à la question palestinienne et d'exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh, Al-Ayyam al-Tawila (1980) a été produite par le Théâtre irakien et l'Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l'Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l'Institut Supérieur du film.

Tawfik Salah est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949 et a été formé dans le cinéma à Paris jusqu'en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement "tiers-mondiste". Tous ses films traitent de l'injustice sociale, le sous-développement, l'abus politique et la lutte des classes. Son premier film, Darb al-mahabil (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d'allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu Saleh encore sept ans pour diriger son "Sira'al-Abtal" (1962), se déroule lors de l'épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d'un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l'ignorance des paysans. Son troisième film "Yaumiyat Na'ib fi-l-aryaf" (1968), tiré du roman de "Taufiq al-Hakim" compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il venait souvent contre la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sortie. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu'un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani "Les hommes sous le soleil", a été l'un des premiers films arabes à s'éloigner de l'approche mélodramatique à la question palestinienne et d'exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh, "Al-Ayyam al-Tawila" (1980), a été produite par le Théâtre irakien et l'Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l'Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l'Institut Supérieur du film.


Autre BIO
Né à Alexandrie en 1926, Tawfik Saleh séjourne plusieurs années en Angleterre où il obtient une licence de littérature. Il entreprend à la suite sa formation cinématographique à Paris. En 1951, il rentre dans son pays et signe de longs-métrages, La Ruelle des fous (1955) co-écrit avec le romancier Nahjib Mahfouz et La Lutte héroïque (1962), critique acerbe des traditions arriérées et des illusions des déshérités. Confronté aux crises et à l'arbitraire que traverse son pays, Tawfik Saleh livre ensuite trois œuvres magistrales, Les révoltés (1967), Le Journal d'un procureur de campagne (1968) et Monsieur El (1969).

Les Dupes (1972), tiré de la nouvelle de l'écrivain palestinien Ghassan Kanafani, traduit d'une façon admirable le drame palestinien, qui touche l'ensemble des peuples arabes après la défaite de 1967. Refusant les interdits que la censure égyptienne lui a imposé jusque là, Tafik Saleh s'installe en Irak et tourne ce film en Syrie.

Passeur de talent, enseignant la réalisation aux jeunes cinéastes, Tawfik Saleh a porté à un niveau jamais égalé, l'adaptation cinématographique des plus grands romans de la littérature arabe.
Source : https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/

HOMMAGE DU FIFAK (Kélibia, Tunisie)
Tawfik Salah, qui vient de nous quitter à l'âge de 88 ans, est une icône du cinéma arabe. Clair, combatif, sans concession, il a réalisé en 7 longs métrages ce que des centaines de films n'ont pu nous offrir. Il est sans conteste le Rebelle du cinéma arabe.
Avec lui part un certain goût de l'idéalisme et un cinéma dont le réalisme n'a rien à envier eu Néoréalisme italien. Ami de Naguib Mahfouz, le dernier de ses Hrafish, Tawfik Salah a filmé avec les peines et les aspirations des arabes.

Darb El Mahabil (La Ruelle des fous, 1955) est une fresque de néoréalisme qui fait descendre la caméra dans la rue et la fait sortir du milieu bourgeois cairotes. "Siraa Alabtal" ("La Lutte des héros", 1962) est une annonce des dérives du nassérisme.
"Le journal d'un procureur de campagne" ("Yawmiyat naeb fi al ariaf", 1968) adapté du célèbre roman de Tawfik Al Hakim est classé meilleure adaptation d'un roman arabe au cinéma. Sayed El Balti est le premier film égyptien qui se déroule dans le monde des pêcheurs. Les Rebelles dénonce les dérives du nassérisme. Les deux films et derniers sont tournés extra egyptos. Les Dupes (Al makhdououn, 1971) chef d'oeuvre absolu adapté du roman de Ghassan Kanafani est exquis et douloureux à la fois, mais la biographie de Saddam Hussein, Ala Ayam Attawila (Les Longues Journées, 1981) imposé au réalisateur, unique film en couleur est encore sujet à débat.

Tawfik Salah est l'unique réalisateur au Monde qui n'a réalisé que des adaptations littéraire et n'a réalisé que des merveilles. Son travail essentiel était celui de passeur de talents, en enseignant jusqu'aux derniers jours la réalisation.
Source : FIFAK 2013, Tunisie / www.ftca.org.tn



FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
(1955) "La Ruelle des fous" / "Darb El Mahabil" (co-écrit avec le romancier Nadjib Mahfouz)
(1962) "La Lutte héroïque" / "Sira'al-Abtal"
(1967) "Les révoltés" / "Al-moutamarridoune"
(1968) "Le Journal d'un procureur de campagne / "Yaumiyat Na'ib fi-l-aryaf" (tiré du célèbre roman de Tawfik Al Hakim)
(1969) "Monsieur El" / "Al-Sayyid Bulti"
(1972) "Les Dupes" / "Al-Makhdou'Oun" (Fiction, 120mn, n&b, Egypte / Syrie), adapté du roman "Les hommes sous le soleil" (de Ghassan Kanafani) | TANIT D'OR 1972 (JCC, Tunisie)
(1980) "Al-Ayyam al-Tawila"


Our Sources / Nos Sources :
www.facebook.com/Tawfiksalehfilmdirector
www.jccarthage.com/fr/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/ar/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/eng/films-detail5.php?id_film=225
www.jcctunisie.org/jcc2012/fr/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/eng/films-detail5.php?id_film=224
https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/

Articles

2 fiches

Partenaires

  • Arterial network
  • Media, Sports and Entertainment Group (MSE)
  • Gens de la Caraïbe
  • Groupe 30 Afrique
  • Alliance Française VANUATU
  • PACIFIC ARTS ALLIANCE
  • FURTHER ARTS
  • Zimbabwe : Culture Fund Of Zimbabwe Trust
  • RDC : Groupe TACCEMS
  • Rwanda : Positive Production
  • Togo : Kadam Kadam
  • Niger : ONG Culture Art Humanité
  • Collectif 2004 Images
  • Africultures Burkina-Faso
  • Bénincultures / Editions Plurielles
  • Africiné
  • Afrilivres

Avec le soutien de