Le Cri du désert

  • Le Cri du désert
Date de création : 01/01/2005
Genre : Danse
Pays principal concerné :

J'ai effectué mon premier voyage dans le Nord du Burkina Faso, précisément à Dori, où vivent les peuples nomades. J'ai été touché par la beauté, le silence, la vie qui règnent dans ce magnifique endroit qu'est le désert.
Cette étendue de sable, immense, à perte de vue, m'a impressionné. J'ai été choqué par l'absence de vie dans le désert. Le silence et le vent qui souffle inlassablement sur le sable m'ont inspiré… Et cette émotion ne m'a pas quitté.

" Homme, il faut savoir se taire pour écouter le chant de l'espace.
Qui affirme que la lumière et l'ombre ne parlent pas ?"
(proverbe touareg)

C'est là, au bord même du désert, que m'est venue l'idée de ce solo. Je me suis mis en phase avec cette nature qui me posait question, et j'ai compris cette aridité, le manque d'eau et l'avancée du sable. La nature peine de la disparition des arbres, le désert rêve de nature verte. Et le vent, ce sont les pleurs du désert qui souffre et désespère de ne voir que du sable à des kilomètres et des kilomètres. Le Cri du Désert, c'est aussi la dure réalité des animaux et des gens qui y vivent, qui font des kilomètres pour chercher l'eau.

Le Cri du Désert propose une expression chorégraphiée de mon émotion et un message écologique pour sensibiliser les gens au problème de la désertification. En tant qu'artiste, je peux toucher les gens par ma danse (qui est le langage du corps), afin que nous soyons responsable face à ce problème qui menace l'équilibre naturel de mon continent.

Issa Aimé Ouedraogo

Theme & propos

Le désert est un espace où plusieurs ethnies nomades se déplacent de point d'eau en point d'eau, pour vivre avec leurs troupeaux. C'est parce qu'il y a le désert, qu'il y a des nomades. Dans cet espace sans limites vivent des gens qui se déplacent sans autre limite que celle de la nécessité de l'eau.
À travers la métaphore du cri du désert sur laquelle est construit ce spectacle, le thème exploré dans cette chorégraphie est donc la désertification.
L'interprète évoquera, à travers la danse et le langage du corps, la souffrance du désert qu'il représente : le manque d'eau, l'itinéraire du vent, la dure réalité de la vie dans cet environnement aride et hostile autant à l'homme qu'à la végétation et aux animaux.
Le message écologique est clair : sensibiliser le public pour combattre la désertification. En effet, c'est à nous, êtres humains, d'être responsable de l'environnement. C'est à nous d'aider le désert en évitant d'utiliser le bois au profit d'autres matériaux, en plantant des arbres, en créant des systèmes d'irrigation… C'est à nous, en quelque sorte, de le consoler de sa souffrance et de ses pleurs.
"Wend ma kom titonvi." "Grâce à Dieu, l'eau est la vie !"

TOURNEE

Ce spectacle a été initialement créé à la Villa Sikandra à Ouagadougou, puis dans des versions plus abouties au Hangar 11 à Ouagadougou et aux Bambous à Bobo-Dioulasso.
Transformé en duo avec Adélaïde Zoma, ce spectacle a tourné en France (Gap, Marseille), au Mali (CCF de Bamako) et au Ghana (Alliance Française de Kumasi).

La version duo avec Adélaïde Zoma a été selectionnée pour participer à la première édition du Festival "Duo solo danse" de Saint Louis du Sénégal, en juin 2008.
La version solo fait partie de la programmation du festival Dialogues de Corps (décembre 2008) à Ouagadougou.

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