Tambours sauteurs (les)

  • Tambours sauteurs (les)
Date de création : 01/01/2006
Genre : Cirque
Durée : 95
Pays principal concerné : Rubrique : Théâtre

"Il était une fois, un village de Haute - Guinée appelé "Balandou". Dans ce village, les hommes vivaient en harmonie et célébraient chaque année la fête des moissons en dansant le "Sabar". Fascinés par la ville, les jeunes sont partis tenter leur chance à Conakry.Mais comme dans toutes les capitales, la vie quotidienne est difficile. Souvent sans travail, beaucoup de ces jeunes tombent dans le trafic, la luxure, le vol et vivent coursés par les militaires. Mécontent de leur comportement, le sorcier du village vient rappeler aux jeunes ce qu'ils étaient avantde boire et de voler, ainsi que les promesses faites aux familles avant leur départ. Effrayés, les jeunes retournent au village et interprètent la traditionnelle "danse des hommes forts" et retrouvent leur dignité."
Les Tambours Sauteurs est la deuxième création de la troupe Circus Baobab, de conception plus légère que la précédente : "La Légende du Singe Tambourinaire" . Ecrit collectivement par les artistes de la troupe sous la houlette de Pierrot Bidon et Patrice Kotyla, ce spectacle nous offre une galerie de personnages burlesques, comme le veut la tradition des comédies ouest africaines, caricaturant la société et les institutions. Défilent le ventripotent Général auto-proclamé, le Ministre des faux problèmes chargé des affaires inutiles, le Roi des voleurs... Une délirante course poursuite s'ensuit, donnant lieu à des acrobaties aériennes rythmées par d'enivrantes percussions et chansons guinéennes. Un étonnant griot mène la danse de cette mise en scène très contemporaine qui dresse un portrait de la Guinée entre forêt et ville, entre tradition et modernité.
Circus Baobab puise sa force dans les traditions séculaires guinéennes, ce qui lui donne un caractère puissant et particulier. Cette aptitude à conserver son patrimoine, tout en acquérant un langage venu d'ailleurs, engendre de fait une nouvelle écriture et une nouvelle esthétique.

L'idée a tout d'abord germé dans l'esprit du réalisateur Laurent Chevallier et de Baïlo Télivel Diallo, alors Directeur National de la Culture en Guinée, avant de séduire le Ministère guinéen de la Culture lui-même.
Inspiré par ses précédents tournages en Afrique Laurent Chevallier repart en Guinée en 1998 avec en tête l'idée de réaliser "un film autour d'une troupe de saltimbanques africains,de sa vie quotidienne, de son périple le long des pistes, de ses représentations sur les places de villages". L'idée est séduisante, à ceci près qu'elle est aussi impossible: point de cirque en Guinée. Qu'à cela ne tienne. Le Ministère de la Culture rebondit : et si la Guinée créait sa propre Troupe Nationale de cirque ?
Trois mois plus tard, le projet est lancé. Laurent Chevallier rechercheun homme-cirque "tout terrain" et fait appel à Pierrot Bidon, fondateur d'Archaos et figure du cirque contemporain français pour participer à la sélection des artistes et jeter les bases du projet.
La troupe a vocation à devenir le premier cirque acrobatique aérien d'Afrique. L'idée d'un spectacle dont la scénographie s'articulerait autour d'un baobab prend forme. Circus Baobab est né : 8 filles et 20 garçons âgés de 15 à 25 ans travailleront avec Pierrot Bidon et les chorégraphes guinéens sur un thème inspiré d'une ancienne légende de l'ethnie bambara : La Légende du Singe Tambourinaire .
La formation s'échelonne sur 2 ans et se déroule dans un vieux gymnase de Conakry. Kabiné Traoré, ancien danseur professionnel, également militaire, devient Directeur du Centre National d'Art Acrobatique de Guinée. L'équipe s'entoure d'une équipe de professionnels étrangers pour l'enseignement des différentes disciplines. En mars 2000, la troupe se lance sur les "pistes" pour une tournée guinéenne qui l'emmène de villages en villages à travers tout le pays. L'occasion est donc venue pour Laurent Chevallier, qui suit le périple pas à pas, de capturer les images de cette aventure artistique et humaine. Son film, long métrage documentaire sorti en France en février 2001, porte le nom de la troupe qu'il a contribué à faire naître :"Circus Baobab".

Distribution
Mise en Scène : Pierrot Bidon,
Patrice Kotyla et les artistes de la troupe
Chorégraphie : Ibrahima Coumbassa
Musiques traditionnelles guinéennes adaptées par les artistes
Artistes acrobates: Le Colonel : Yamoussa Camara
Les Soldats : François Cécé Delamou,
Mamadouba Camara (Porteurs)
Le Ministre : Morlaye Toure (Voltigeur)
Le Sorcier : Aboubacar Bangoura (Contorsionniste)
Le Roi des Voleurs : Fodé Camara (Voltigeur)
Les Voleurs : Alya Keita, Nana Bangoura
et Ibrahima Kouyate (Voltigeurs)
Les Bandiguinées : Fanta Camara (Trapèze double et soliste chant)
Makoura Kourouma (trapèze double et choriste)
Safiatou Soumah (Choriste), Nana Bagoura (choriste)
Musiciens : Le Griot : Abdoulaye Kouyate (Guitare, Cora et chant)
Amadou Bangoura (Sampan) Kerfalla Camara (Doum-doum)
Alhassane Camara (Djembe et balafon) Fadama Kourouma (Djembe)
Ibrahima Sory Diabate (Balafon)
Costumes : Daouda Camara
Décor fond de scène : Pierre Attrait
Technique / administration : Mory Diallo
Son : Eric Moncho
Lumière : Kamel Bouchakour et Manuel Deveaux
Entraîneur : Ibrahima Camara
Directrice de production et diffusion : Isabelle Sage
Assistante de diffusion : Fanny Fauvel
Assistante logistique et production : Marie Lacoux

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