Festival de films : Ecrans d'Haïti

Ce festival présentera pour la première fois une rétrospective inédite du cinéma haïtien depuis ses débuts en 1899 avec la prise de vue des images du grand incendie de Port-au-Prince. Parrainé par Dany LAFERRIÈRE
Festival de films : Ecrans d'Haïti
Genre : Festival

Du vendredi 29 octobre au lundi 01 novembre 2004

Horaires : 00:00
Rubrique : Cinéma/tv

Ecrans d'Haïti est la traduction de Haiti on Screen une célébration cinématographique d'Haïti, initiée par Guetty Felin et Michèle Stephenson, réalisatrices d'origine haïtienne.
Nous souhaitons profiter de l'année 2004, bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, pour voir enfin Haïti autrement, à travers trois regards : celui des Haïtiens vivant en Haïti, celui des Haïtiens de la diaspora et enfin, le regard des étrangers sur Haïti.
La première édition du festival a eu lieu à New York en Avril dernier pendant 5 jours, à travers toute la ville : Manhattan, Harlem, Brooklyn et dans le Queens à l'occasion de la rétrospective de Raoul Peck au prestigieux " American Museum for the Moving Image ".
Cet événement a rencontré un vif succès auprès du public haïtien et new yorkais.
Ecrans d'Haïti est un festival itinérant qui après New-York et Paris, sera présenté en Haïti puis en Afrique, au FESPACO (Ouagadougou, Burkina Faso) en 2005.
A Paris, le Collectif 2004 Images accueillera le festival dans le cadre de la manifestation HAITI EN SEINE et présentera une trentaine de films, la plupart inédits en France.
Une dizaine de réalisateurs seront présents pour débattre avec le public après les projections.

Temps forts

Gros plan sur Dany Laferrière, avec les projections en avant première européennes de son premier film "Comment conquérir l'Amérique en une nuit" (en présence du réalisateur) et de "Le gout des jeunes filles" de John Lécuyer d'après un scenario de Dany Laferièrre –

Projection en avant première mondiale du film documentaire de Maxence Denis sur Toussaint Louverture "l'arbre de la liberté"(en présence du réalisateur

LISTE DES FILMS

Les réalisateurs haïtiens d'Haïti

40 Ans Après...Roussan Camille de Mario Delatour 2002, documentaire, 52 min –En présence du réalisteur
Ce documentaire est un portrait du célèbre poète Jacmelien, Roussan Camille. C'est aussi un hommage au Port-au-Prince de la belle époque. Texte et narration de Sito Cavé.

Anita de Rassoul Labuchin1981, 45 min. Fiction (moyen-métrage)
L'histoire d'une jeune fille qui laisse la campagne haïtienne pour aller travailler chez une famille riche à Port-au-Prince. Ce film dénonce cette forme d'esclavage en Haïti et présente le problème des enfants qui travaillent comme restavèk.

Art Naïf et Répression en Haiti de Arnold Antonin, documentaire, 1976, 52 min- En présence du réalisateur.
Ce film, prix spécial du jury du festival de la francophonie à New Orleans en 1976, est une dénonciation raisonnée de la triple exploitation, commerciale, politique et idéologique de l'art naïf par la dictature des Duvalier. Il se veut en même temps un appel à la liberté artistique et un appel à l'engagement des artistes aux côtés de ceux qui luttent pour la liberté tout court.

Les enfants du coup d'Etat de Rachèle Magloire, documentaire 2001 57 min – en présence de la réalisatrice.
1999, des femmes victimes de viols collectifs durant la période du coup d'état militaire de 1991 à 1994, décident de monter une pièce de théâtre pour exorciser les démons qui les habitent, et réclamer unejustice qui tarde à être rendue. Elles font appel pour cela, à des professionnelles de l'écriture et de la mise en scène. Avec Michèle Lemoine qui doit écrire le texte principal, le film va révéler ces histoires ens'attachant particulièrement à celle d'Iphémie Jean-Pierre et de ses enfants.
Peu à peu, on assiste à la construction de la pièce de théâtre mais aussi aux démarches d'Iphémie pour obtenir justice.

La Vi Ka Bel Pou Tout Moun Laurence Magloire 2004 30 min. – en présence de la réalisatrice "Lavi ka bèl" (La vie peut être belle, en français) est construit essentiellement autour de témoignages de personnes vivant avec le PV-VIH. Ce film, produit par PSI-Haïti, constitue une nouvelle arme decombat contre la stigmatisation, dont sont victimes les PVVIH, et un outil pour aider ces derniers à continuer à vivre. Le documentaire aborde la question du sida en Haïti sous un angle culturel. "Lavi ka bèl" porte à l'écran la représentation que se fait la population haïtienne de la pandémie.

Haïti Coeur Battant Carl Lafontant, documentaire, 2003, 62 min
Un film qui propose une lecture de la culture haïtienne à partir de l'expérience vécue d'une musicienne japonaise. Michiko est une pianiste de jazz sur laquelle la musique d'Azor exerce une profonde fascination. Sans renier sa propre culture, elle est inexorablement amenée à entreprendre une quête musicale qui la conduira au coeur même de la culture et de la musique traditionnelle haïtienne.

Des Hommes et des Dieux de Anne Lescot et Laurence Magloire, documentaire, 52 min, 2002– en présence des réalisatrices
Ce documentaire primé au Festival Vues d'Afrique, décrit un certain groupe d'individus : les
homosexuels et travestis, dans un contexte donné, le vodou. Dans un pays où l'évocation de
l'homosexualité, et qui plus est du travestissement, reste encore tabou, le vodou devient un espace libérateur, où chacun, quelque soit son orientation sexuelle, peut trouver protection et réconfort.
Grâce à des personnages sensibles et attachants, le spectateur progresse peu à peu dans un monde spirituel complexe et fascinant.

Pays sauve qui peut de Guy Régis Junior, court-métrage de fiction, 12 min, 2002
Un homme songe à quitter son pays, ce qui l'amène à se questionner sur sa vie, évoquant ses souvenirs, les raisons qui le poussent à partir. Mais il s'interroge également sur ce que vaut la vie d'un homme pauvre aujourd'hui.

Réalisateurs haïtiens de la diaspora

Âme Noire Martine Chartrand, film d'animation, 2000, 9 minutes
Ce film d'animation convie le spectateur à une plongée au coeur de la culture noire, à un rapide et exaltant voyage à travers les lieux qui ont marqué l'histoire de ces peuples. Le récit que transmet une vieille dame à son petit-fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra.

E Pluribus Unum de Maxence Denis, documentaire, 2002, 33 minutes - en présence du réalisateur.
Le portrait de deux sculpteurs haïtiens, André et Céleur. Leurs oeuvres prennent leur inspiration dans le Vodou et marient le bois et le fer. Ces deux sculpteurs qui vivent dans des conditions difficiles dans un quartier populaire de Port-au-Prince, transforment leur lieu de vie en musée et en atelier et veulent à travers leurs créations laisser une trace pour les générations futures témoignant de leur condition de vie.

Les Chemins de la Mémoire de Frantz Voltaire, documentaire, 2003, 52 min. En présence du réalisateur. Un film fait d'interviews et d'images d'archives racontant l'histoire d'Haïti (1915-1957) de la première moitié du vingtième siècle à l'avènement de la présidence de François Duvalier. La deuxième partie de ce film est actuellement en post-production pour sortir en automne 2004.

L'Évangile du Cochon Créole Michelange Quay's 2004 13 minutes Fiction (court-métrage) Avec Dominique Batraville – En présence du réalisateur Court métrage sélectionné au Festival de Cannes en 2004.
"Je suis le cochon Créole.
Je suis qui je suis,
je suis le porc de vos ancêtres.
Il n'y a aucun porc sauf moi,
Ce porc du nouveau monde dont le sang a lavé les esclaves de leur péché, dont la chair est ta chair, jusqu'à la fin des temps'"

TChala, L'Argent des Rêves de Michèle Lemoine, documentaire, 2003, 49 min – en présence de la réalisatrice
Voyage à travers l'univers de la borlette, une loterie privée très populaire en Haïti qui s'appuie notamment sur l'interprétation des rêves pour choisir les numéros gagnants. Presque tout le monde y joue mais pour la plupart des Haïtiens, ce jeu n'est pas seulement une passion, mais une nécessité. C'est bien souvent avec les gains de la borlette qu'on arrive à survivre... Jouer est devenu la seule solution pour ce peuple qui n'a plus que ses songes à investir. Dans cette île arrivée au bout de la misère, la borlette, jeu d'argent et de rêves, accompagne le quotidien désenchanté d'un pays en faillite, livré au chaos, et condamné à vivre du hasard.

L'arbre de la liberté de Maxence Denis, 2004, 68 min
De l'Ayiti des Indiens jusqu'à la guerre de libération qui conduisit à l'indépendance d'Haïti, ce documentaire nous parle des différents combats qu'ont menés des hommes sur cette terre afin de l'en délivrer du joug de la servitude. De Caonabo à Toussaint Louverture, par delà des luttes de races ou de couleurs, ces hommes ont mené le combat pour la liberté et l'égalité...

Bonjour La rezone de Elisie Haas et Nixon Amilcar, documentaire, 56 min, 2004. En présence des réalisateurs.
A travers les rituels de préparation du traditionnel repas du Nouvel An "Soup Joumon" (Soupe de potiron), les réalisateurs décrivent les expériences d'un groupe d'Haïtiens vivant à Paris.

GROS PLAN SUR DANY LAFERRIÈRE, RÉALISATEUR ET SCÉNARISTE
Écrivain brillant et prolifique, Haïtien d'origine, Québécois d'adoption et Nord-américain impénitent, Dany Laferrière s'est d'abord fait connaître par un premier roman, Comment faire l'amour à un nègre sans sefatiguer, qui l'a rapidement propulsé sous les feux de la rampe. Son oeuvre littéraire chemine de façon remarquable entre les sociétés haïtienne, québécoise et nord-américaine, et Laferrière pose sur elles un regard toujours empreint d'humour et d'une foudroyante lucidité. Comment faire l'amour à un nègre sans se fatiguer a fait l'objet d'un long métrage à succès dont il a signé le scénario. Comment conquérir l'Amérique en une nuit est son premier long métrage à titre de réalisateur.

Comment conquérir l'Amérique en une nuit de Dany Laferrière, Fiction, 2004, 96 min – en présence du réalisateur
Fraîchement arrivé à Montréal avec pour mission de conquérir l'Amérique en charmant la femme blonde, Gégé, jeune Haïtien dans la trentaine débarque chez Fanfan, son oncle casanier qui a troqué la poésiecontre un bon vieux taxi.
Sous le signe de l'humour et de la convivialité et d'un agréable festin auquel participent Andrée et Denise, deux jumelles québécoises aux contrastes évidents, nos deux joyeux lurons font le bilan de leur vie, deleurs souvenirs et de leurs fantasmes. À la télé, omniprésente dans le récit, diverses personnalitésdressent un amusant portrait de la société nord-américaine.
L'espace d'une nuit qui se terminera de façon plutôt inattendue, les deux amusants protagonistes tenteront donc de conquérir... l'Amérique !

Le Goût des jeunes filles de John Lécuyer, scénario de Dany Laferrière, 88 min, 2004
Haiti, 1971. Surprotégé par sa mère, Fanfan, un jeune garçon de 15 ans, aimerait bien pouvoir profiter un peu de la vie. À l'insu de celle-ci, il décide d'aller se promener en ville avec son ami Gégé, un petit délinquant. À la suite d'un incident impliquant un Tonton-Macoute, Fanfan se réfugie chez sa belle voisine, Miki. Pendant tout un week-end, il se trouve déchiré entre sa peur de se faire arrêter, son désir de traverser la rue pour aller réconforter sa mère et le bonheur d'enfin découvrir l'univers de Miki et de ses belles amies. Avec comme toile de fonds la pauvreté et la peur infligées par un régime de dictatureimpitoyable, Fanfan nous raconte son histoire.

Les regards étrangers

Cochon sacré, Cochon Maudit, documentaire de Leah Gordon et Anne Parisio, 52 minutes, 1997 (Royaume Uni).
Un houngan (prêtre vodou) et un rasta haïtien partent à la recherche des derniers survivants de l'espèce des cochons noirs créoles : un voyage étrange dans le monde spirituel haitien.

Les Comédiens de Peter Glenville, 80 min, 1967 (USA)
Long métrage dramatique autour d'une intrigue politique qui se passe pendant les années obscures du régime dictatorial de François Duvalier "Papa Doc". Bravant tous les dangers, un propriétaire d'Hôtelluxueux a pour maîtresse la femme de l'ambassadeur Allemand. Avec Richard Burton et Elisabeth Taylor, accompagnés de Cicelie Tyson, Peter Ustinov, James Earl Jones, Alec Guinness, Lillian Gish.

Cumbite de Thomas Guttierez Alea, 82 min, 1964 (Cuba)
Inspiré par le roman Gouverneur de la Rosée de Jacques Roumain Produit par Margarita Alexandre et ICAIC Département de long-métrage Une communauté Haïtienne à la recherche d'eau pour leurs terressèches. Manuel, un jeune paysan récemment revenu de Cuba à sa terre natale initie une lutte contre les superstitions, la soumission et la pauvreté. Il encourage l'union et le travail collectif d'une communauté divisée par les récriminations et les haines héréditaires. Médaille d'Argent au festival de Film, Cork, Irlande.

The Divine Horsemen – the living gods of Haiti de Maya Deren, 50 min, 1947 (USA)
Le projet initial de Maya Deren, lorsqu'elle réalisa the Divine Horsemen, était d'étudier les danses traditionnelles vodou. Elle obtint bien plus qu'elle ne l'espérait et offrit au monde l'un des documents les plus exceptionnels jamais réalisé sur cette pratique ancestrale. Issue du milieu des Surréalistes, Maya Deren adjoint au caractère ethnograpique du projet une poétique qui permet de mieux comprendre pourquoi et comment le vodou séduit autant qu'il interroge.

Plaine du Nord de Jean-François Chalut, documentaire, 28 min, 1984 (Canada)
Un document inédit sur le vodou et sur l'un des pélerinages les plus populaires d'Haïti: la Plaine du Nord, effectué chaque année par des dizaines de milliers d'Haïtiens pour rendre hommage à Saint-Jacques et Sainte-Anne.

Haiti de Rudy Burckhardt, 15min, 1934, (Suisse)
Portrait de Haiti dans les années 30 par un jeune cineaste Suisse.

Haiti : La Fin des Chimères? Charles Najman, documentaire, 70 min, 2004 en présence du réalisateur. (France)
Tourné début 2004 pendant la commémoration du bicentenaire d'Haïti, ce film offre un éclairage inédit sur les derniers jours de la présidence d'Aristide, ancien curé des pauvres devenu apprenti dictateur. Cette enquête de fond est une réflexion sur l'histoire de la première république noire au monde, une nation partagée entre la mémoire de sa révolution glorieuse et la tragique litanie de despotes qui l'accablent depuis son indépendance. À travers les témoignages qu'il a recueillis, le réalisateur nous fait découvrir et comprendre Haïti, sa situation actuelle fragile et son avenir incertain, tout en affirmant la valeur,
symbolique et politique, de son passé méconnu. Nous rencontrons les principaux acteurs de la vie politique du pays, les supporteurs inconditionnels du Président, les dissidents, les opposants, la société civile, ainsi que les Chimères désabusées de Cité Soleil, qui ne savent plus que penser de celui qui incarnait leurs derniers espoirs.

Les illuminations de Madame Nerval de Charles Najman, documentaire, 70 min, 1999 (France) En présence du réalisateur.
Madame Nerval vit à Jacmel, une petite ville du sud d'Haïti qui préserve la splendeur de son passé colonial dans la tranquille langueur d'un temps arrêté. Dans son hounfor, un temple familial où se perpétue la tradition de ses ancêtres, Madame Nerval vénère les dieux de la Guinée, l'Afrique mythique des origines, rêvée, réinventée par les initiés du vodou haïtien. Ce petit temple, toujours ouvert, ne correspond pas à l'image attendue d'un sanctuaire protégé.

Mon Ami le Maire Hans Fels, documentaire, 53 min, 2004. (Pays-Bas)
Filmé les jours précédant la chute du président Aristide, ce documentaire raconte les derniers moments de Rassoul Labuchin (Yves Médard) en tant que Maire de Port-au-Prince, vu par les yeux de son ami, le cinéaste Hollandais Hans Fels.

Port-Au-Prince se pa'm de Rigoberto Lopez, documentaire, 57 min, 2000 (Cuba)
Portrait de Port-au-Prince, vue comme une ville assiégée, victime de surpopulation, de dégradation écologique et d'un manque d'infrastructures urbaines.

Pote Mak Sonje de Christine Cynn et Harriet Hirshorn, documentaire, 56 min, 2003 (USA). En présence d'une des réalisatrices.
Le film relate comment la communauté d'un quartier de la ville des Gonaïves s'est mobilisée pour faire face aux très nombreux obstacles rencontrés pour aboutir à ce qui a été l'une des meilleures instructionscriminelles en Haïti. Plusieurs des chefs des groupes rebelles qui ont forcé Jean-Bertrand Aristide à laisser le pays ont été condamnés durant ce procès.

Madanm Ti Zo de David Belle, documentaire, 76 min, 2004, (USA)
Ce documentaire est un portrait d'une dynamique guérisseuse de Jacmel. Le film raconte l'histoire d'une arrière grand-mère qui dirige l'équivalent d'une clinique rurale dans sa hutte en chaume située près de la grande rivière de Jacmel. Tout en s'occupant de plusieurs parents et voisins qui dépendent d'elle Mme Ti Zo, connue par ses amis sous le nom de Maman Zo, travaille simultanément comme sage-femme et médecin-feuilles pour un nombre infini d'hommes, de femmes et d'enfants cherchant un soulagement pour leurs maux.

Rara de Guillame Pradère-Niquet, documentaire, 58 min, 2003, (France)
Une vision personnelle et intime à travers un essai documentaire, un road movie prosaïque… entre pélerinage païen et manifestation vodou, les bandes à pied Rara sont les dernières tribunes populaires de la rue. "Rara, métaphore de la longue route parcourue depuis l'Afrique jusqu'au cul de sac d'un tiers monde insulaire" dit le réalisateur en complicité avec Junior, personage fil conducteur du film, à travers des points de vues, des souvenirs et des anecdotes partagées avec certains intellectuels du pays, artistes, conteurs et autres musiciens.



GNB contre Attila ou une autre Haïti est possible, 110 min, 2004
documentaire d'Arnold Antonin. En présence du réalisateur.
Ce film documentaire retrace les évènements ayant conduit à la chute du régime Lavalas de Jean Bertrand Aristide, le 29 février dernier. Adressé à la société haïtienne, il rend notamment hommage aux étudiants, en particulier ceux de la Faculté des Sciences Humaines, qui ont été le fer de lance de la mobilisation contre le pouvoir dictatorial d'Aristide.
Ce film censuré en Haïti, ne manquera pas de suciter les débats.
Samedi 30 octobre - salle 2 - 21h30
Lundi 1er novembre - salle 1 - 14h

BARIKAD
Fiction de Richard Sénécal. 111 min, 2001(Haïti). En présence du réalisateur.
"les barrières les plus infranchissables ne sont pas celles que l'on place sur notre chemin mais bien celles que nous nous imposons par nos préjugés, notre intolérance, notre mépris de l'autre, le peu (ou le trop) d,estime de nous-même". L'une des fictions les plus populaires de ces dernières années, qui mêle sentiments amoureux et préjugés de classe.
Samedi 30 octobre - salle 2 - 16h
Dimanche 31 octobre - salle 1 - 19h


Le Goût des jeunes filles
Fiction de John Lécuyer, scénario de Dany Laferrière Fiction, 2004, 88 min (Canada)
Haiti, 1971. Surprotégé par sa mère, Fanfan, un jeune garçon de 15 ans, aimerait bien pouvoir profiter un peu de la vie. À l'insu de celle-ci, il décide d'aller se promener en ville avec son ami Gégé, un petit délinquant. À la suite d'un incident impliquant un Tonton-Macoute, Fanfan se réfugie chez sa belle voisine, Miki. Pendant tout un week-end, il se trouve déchiré entre sa peur de se faire arrêter, son désir de traverser la rue pour aller réconforter sa mère et le bonheur d'enfin découvrir l'univers de Miki et de ses belles amies. Avec comme toile de fonds la pauvreté et la peur infligées par un régime de dictature impitoyable, Fanfan nous raconte son histoire...
Dimanche 31 octobre - salle1 - 21h30

Renseignements / Lieu


Renseignements : 01 53 27 06 36

Pour connaître les horaires et la liste des films programmés, rendez-vous sur le site :
http://tempo2.phpnet.org/hopebank/rubrique.php3?id_rubrique=6



( 2004-10-29 00:00:00 > 2004-11-01 00:00:00 )
21, rue de la clef face au 29 rue Daubenton
Paris ( 75005 )
France




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