L'association Metropolis lance un nouveau festival de cinéma, South Screens (Écrans du Sud), axé sur des films rarement diffusés, venant de pays peu représentés sur les écrans. Placée sous le thème du " Shift ", cette première édition aborde des contextes de crise, d'injustice et de bouleversements politiques, en cherchant à ouvrir de nouvelles perspectives à travers le cinéma.

Le festival n'inclut pas de compétition, mais privilégie l'échange et le dialogue. Il s'inscrit dans la continuité d'autres initiatives comme Écrans du Réel, consacré au documentaire. La programmation s'étale sur dix jours, avec plus de vingt films provenant de trente-cinq pays répartis sur quatre continents, incluant des œuvres arabes, africaines, asiatiques et latino-américaines.

Le film d'ouverture, I'm Still Here de Walter Salles (Brésil), retrace l'histoire d'Eunice Paiva, une femme confrontée à la répression de la dictature militaire dans les années 1970. Le récit s'inspire de faits réels issus de l'autobiographie de Marcelo Rubens Paiva.