Work Hard

  • Work Hard
Genre : Album | Musique africaine
Date de sortie : Vendredi 17 février 2023
Date de sortie digitale : Vendredi 17 février 2023
Pays principal concerné : Rubrique : Musique
Prix : 15.00€

Work Hard confirme la réputation de King Ayisoba en tant qu'artiste chamanique et expérimentateur sonore. Un mélange sauvage du son kologo frénétique d'Ayisoba et des plongées musicales d'un groupe passionnant de producteurs et de collaborateurs ghanéens.

Comment la musique pop moderne reflète-t-elle son environnement ? Les artistes se retrouvent souvent dans des zones de passages de nos jours, entre salle d'embarquement d'aéroports et routes continentales. C'est cette idée qui a poussé ce disque à capturer la magie de deux endroits séparés par des milliers de kilomètres.
 
En partie à cause du Covid, Work Hard a une orientation plus locale des précédents albums d'Ayisoba. La majeure partie de l'enregistrement et du mixage a été réalisée à Top Link, le studio de Francis Ayamga situé au sommet d'une colline à Bongo, une ville de la région de l'Upper East au Ghana, à la frontière du Burkina Faso. C'est le lieu vedette du clip du premier single "Bossi Labome". L'ambiance familiale projetée par la vidéo reflète le fait que le studio est devenu un lieu vivant pour les habitants, où de jeunes enfants traînent à l'extérieur en attendant l'occasion de lâcher leurs raps et leurs chansons sur certains des rythmes produits par Ayamga.
 
Francis est devenu un producteur demandé suite à ses précédents travaux avec Ayisoba. Il faisait également parti de son groupe de tournée, jouant du djembé et du bembé. Enfin, il a produit la compilation This is FraFra Power (2019) pour mettre en avant la scène musicale locale, sur le label Makkum Records. Un label qui appartient à Zea, alias Arnold de Boer, qui fait une apparition remarquée sur Work Hard, en mixant deux morceaux et en s'occupant du mastering.
 
L'aspect ludique du disque, brillamment capturé par Ayamga, pourrait être un esprit invoqué lors d'un concert en 2019, lorsque Zea et Oscar Jan Hoogland ont fait une tournée avec King Ayisoba, Ayuune Sule, Atamina, Prince Buju et d'autres, "dans un grand bus traversant le pays : un tour de magie ouest-africain". De Boer : « Ayisoba a dit qu'il aimerait prendre certains de mes rythmes avec le groupe. Nous avons essayé, puis lui et Francis ont commencé à travailler sur des trucs »

La présence de Zea a créé un pont vers un autre centre de création, les studios Katzwijn à Voorhout, un lieu discrètement installé dans le bollenstreek de la Hollande du Sud. C'est l'un des derniers bastions de l'underground néerlandais. Ayisoba considère Katzwijm comme un second foyer, puisqu'il y a enregistré une grande partie de son album 1000 Can Die. De Boer encore : « Cette chanson a été enregistrée en 2017 à Katzwijm. Je ne joue que de la guitare. Et c'est presque tout le groupe qui se relaie pour 'parler' ! »

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