Pas de passeport. Pas de patrie… Guor Marial, 28 ans, fait figure d'OVNI à Londres. À l'heure où les athlètes du monde entier quittent leur club pour arborer fièrement, l'espace d'une quinzaine de jours, les couleurs de leurs pays respectifs, il est seul. Tout seul, mais avec un pays dans le cœur. Il est des moments, dans la vie d'un sportif, où parfois la politique et la guerre s'immiscent. Et le marathonien, réfugié aux États-Unis depuis 2001, est l'une de leurs grandes victimes. Le jeune Sud-Soudanais ne représentera donc aux JO, rien d'autre que ses convictions et la bannière olympique. Il n'a en effet pas la nationalité américaine et ne peut donc pas courir sous les couleurs du drapeau étoilé. Quant à son pays d'origine, le Sud-Soudan, État le plus jeune du monde créé en juillet 2011 après 20 ans de conflit avec le Soudan, il ne possède pas encore d'équipe olympique (...)
[Lire l'intégralité de l'article de Hadrien Larribère publié dans La Dépêche]
JO 2012 : Guor Marial, l'athlète sans pays :