Abdelkader Chaou

  • Abdelkader Chaou
Chanteur/euse, Musicien/ne, Compositeur
(Homme)
Pays principal concerné : Rubrique : Musique
Algérie

Né le 10 novembre 1941 à Bab Jdid  dans la Casbah d'Alger au sein d'une famille originaire de Tigzirt en Kabylie.

Tout petit, il aimait à se griser de ces bouffées de musiques qui s'échappaient des cafés maures de la casbah d'Alger.
Initialement prisée par les dockers et les pêcheurs, la chanson chaâbi (littéralement "populaire"), jaillie des entrailles de la basse casbah d'Alger au début du vingtième siècle, a élargi depuis son audience. Son maître fondateur se nomme El Hadj M'hamed El Anka et Abdelkader Chaou, l'ultime légende vivante de cet art majeur, se réclame de cette lignée.

Il fit ses débuts à Radio-Crochet, une émission de Djillali Haddad, puis encouragé par ses amis et ses proches, il s'inscrivit au conservatoire d'Alger, dirigé à l'époque par Hadj M'hamed El Anka. Après ce passage, Chaou enregistre sa première chanson "Ya Dhou A Yani," à Radio Alger dirigée par Mustapha Kechkoul.

En 1966, il fit son premier enregistrement à la Radio et deux années plus tard, il rentre au TNA avec Lamari comme salarié, participant entre autres, à un gala donné à Shiraz(Iran), il se retirera ensuite du TNA.

Grâce à l'école Mahboub Bati dont il a été un élève émérite, il a fait une percée fulgurante dans les années 70 et  deux chansons: "Ghazali Goudami" et "Lilah Wan Cheftou Koudami" constitueront ses premiers enregistrements professionnels.

Le grand succès viendra en 1973 avec "Djah Rebi Ya Djirani" qui le fait connaître au grand public. Par la suite, c'est la célébrité avec "Mazal Khatmi", "Ya Laâdra Win Moualik", "Mériem Mériem". Modernisant le chaâbi, certains l'ont prise à cour tels Mahboub Bati, Mahboub Stambouli, Skandrani, d'autres l'accusent d'avoir dénature le genre.

Son chaâbi remodelé, vif et attrayant lui vaudront des engagements incessants. On lui a souvent reproché ses tendances pour les airs « légers » mais on oublie que cet artiste élégant, virtuose du mandole, reste, au fond, plus proche qu'on ne le croit des sources qui ont abreuvé le chaâbi.

C'est en 1967 qu'il s'inscrit au Conservatoire d'Alger, alors dirigé par El Anka, où il s'initiera aux subtilités du répertoire chaâbi. Deux ans plus tard, il réalise ses premiers enregistrements, accompagné au piano par Mustapha Skandrani, puis sa première chanson, Ya dhou âyani, toujours à Radio-Alger.

Avant de rejoindre l'orchestre du Théâtre national algérien, dans les années 70, il s'illustrera notamment par "Ya-L-Âadra", une chanson de Mohamed Mahboub Stambouli consacrée par "Omar Gatlato" le film de Merzak Allouache.

Chansons tristes ou gaies, ambiance de fête, emprunt à la tradition ibérique à travers Chehlat Layani, interprété autrefois par Luis Mariano et quelques grands d'Espagne, Chaou, avec un art, dont lui seul a le secret, nous parle directement au coeur.





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