Ce spectacle est inspiré des textes de Birago Diop et Leopold Sédar Senghor. L'enfant de Joal, Léopold S. Senghor, a dit : "Je confonds toujours présent et passé, comme je mêle la Mort et Vie - un pont de douceur les relie." "Ceux qui sont morts ne sont jamais partis : Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire et dans l'ombre qui s'épaissit ; les morts ne sont sous la terre." Répliqua Birago Diop, l'enfant de Ouakam.
De Sine à Saloum et de Dakar à St Louis, l'on dit souvent que les morts ont effectué un long voyage... mais ils reviennent certains soirs, manger leurs plats préférés. On les appelle les âmes sereines. Chez les wolofs comme chez les sérères existe un endroit clôturé, en paille, réservé aux âmes sereines ; Birago et Senghor y reviennent aussi… Dans ce spectacle, Xalam, balafon, kora, flûte scandent les paroles apophtegmes de Léopold et Birago qui sont des vivants parmi nous.