Made in Maroc

Invite les curieux à la découverte des cultures marocaines, pour une aventure itinérante dont les guides sont une centaine d'artistes, musiciens, cinéastes, auteurs, vidéastes, danseurs, photographes, poètes, plasticiens ou conteurs.
Made in Maroc
Genre : Festival | Dijon

Du mercredi 14 mars au dimanche 24 juin 2007

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Musique, Cinéma/tv, Arts plastiques, Littérature / édition
France

Mer 14/03 - 18h00 - Salle Camille Claudel - Gratuit
Soirée d'ouverture :
"Salam Aleïkoum"
avec Jean-Claude Santucci, Mustapha fahli, Etoile d'orient, Active, Oulkasse

Une première soirée conviviale pour mieux cerner le Maroc actuel, pour déguster quelques spécialités, pour danser, et enfin pour découvrir la programmation du cycle dans sa globalité.

18h00 : Conférence "Les défis du Maroc actuel"
par Jean-Claude Santucci et Mustapha Fahli

Politologue, Jean-Claude Santucci est directeur adjoint de l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) d'Aix-en-Provence. Ancien rédacteur en chef de l'Annuaire de l'Afrique du Nord, il est notamment l'auteur de "Chroniques politiques marocaines 1971-1982" (CNRS). Docteur en sciences, Mustapha Fahli est président de l'association ORE à Quetigny, président régional du Conseil National des Marocains de France et vice-président de la Maison de la Méditerranée à Dijon.

19h30 : Intervention des partenaires de Made in Maroc
avec Yves Berteloot (adjoint au Maire de Dijon chargé de la culture), Salah Rami (Consul général du Royaume du Maroc à Dijon), Azzedine Mrad (directeur régional de l'ACSE - Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances) et

20h00 : Buffet - Dégustation "couscous marocain"
par l'Étoile d'Orient et le groupe Active

Dégustation de couscous réalisés par les jeunes femmes du groupe Active au cours d'un atelier cuisine animé par Faïza et Soumia Mammar (de l'association Etoile dOrient). Issu de l'association Féminin Technique, le groupe Active rassemble des jeunes femmes réinsertion professionnelle qui, parallèlement à leur démarche de retour à l'emploi, s'investissent dans des projets collectifs.

Pendant le repas, Frédéric Ménard, directeur de Zutique Productions, présentera le cycle culturel en musiques et en images.

21h00 : Concert "Musiques populaires marocaines"
avec Oulkasse

Installé dans le quartier des Grésilles à Dijon, Oulkasse propose un répertoire de musiques traditionnelles et populaires marocaines, du chaâbi au raï, du daka marrakchia au gnaoua. Il se produit régulièrement dans les environs, lors de mariages ou de festivals (Grésilles en Fête, Nuits d'Orient). Avec : Khalid Oulkasse (violon), Farid Ben Raho (derbouka), Brahim Oulkasse (bendir) et Karim Ben Raho (clavier).


Dimanche 25 mars - 18h00 - Théâtre des Grésilles - Tarifs : 8 / 5 euros
Jazz et musique méditerranéenne :
"Gibraltar Jazz"
avec Majid Bekkas et Pedro Soler duo (Maroc, France)

Majid Bekkas est né au Maroc où il réside, et l'Afrique, dit-il, est son pays, son royaume. Il est imprégné de sa culture et sa musique ne va pas sans évoquer des images de désert et des sensations de plénitude. Héritier des grands maîtres de l'âge d'or du flamenco, le guitariste Pedro Soler est reconnu et apprécié pour la pureté de son style. Musicien subtil, délicat et exigeant, il s'est engagé sur une route où les fioritures sont absentes. Tous deux n'hésitent pas, au gré de rencontres, à partager leur culture, avec des jazzmen tels qu'Archie Shepp, Louis Sclavis ou Peter Brötzmann pour Majid Bekkas ; avec des musiciens tels que la chanteuse grecque Angélique Ionatos, le basque Benat Achiary, ou l'indien Ravi Prasad pour Pedro Soler. Le mélange des genres assurément ne leur fait pas peur. Un mariage ou un dialogue dont la parfaite harmonie suffit déjà à en rendre le fruit essentiel.

Avec : Majid Bekkas (guitares, guembri, oud) et Pedro Soler (guitare)

Avant le spectacle :
Causerie "Les Gitans d'Afrique du Nord"
par Luc Thiébaut (Président de la Maison de la Méditerranée à Dijon)

Ce spectacle est organisé dans le cadre du contrat de ville (ville de Dijon)
En collaboration avec l'association Interlude, dans le cadre du festival "Traversées Tziganes" (3ème édition du 21 au 25 mars 2007 à Dijon). Renseignements : 06 88 33 11 27 - assointerlude@hotmail.com - http://traverseestziganes.over-blog.org


Du 28 au 30 mars - Dijon - Projections, rencontres
"Maroc en images"

Mer 28/03 - 20h00 - Galerie des Trois Pignons - Gratuit
ALI ESSAFI
Réalisateur et producteur à contre-courant, aujourd'hui reconnu en France et en Europe (Prix spécial du jury à Namur, passages sur Arte et Planète, collaboration avec Youssef Chahine), Ali Essafi milite avec ardeur pour une meilleure reconnaissance du film documentaire dans le cinéma marocain.

"Le Blues des Chikhate" (2004 - 57')
Deux chikates racontent l'âge d'or d'un art méprisé et bientôt perdu... Depuis plusieurs générations, les chikates chantent pour évoquer la condition des femmes et défendre la liberté des moeurs et la liberté d'expression. "Notre vie est semblable à cette bougie qui brûle et se sacrifie pour que les autres voient !" (Shikha Aïcha).

"Ouarzazate Movie" (2001 - 56')
À Ouarzazate, petite ville du Sud marocain, les habitants et le paysage désertique servent de décor à quelques grosses productions internationales. La population toute entière fait de la figuration pour des films qu'elle ne verra sans doute jamais. C'est derrière l'enceinte grillagée des studios que le réalisateur regarde vivre le petit peuple des tournages, avec ses rêves et ses humiliations.

Projection suivie d'une discussion autour du film avec Jean Berry, journaliste

Jeu 29/03 - 20h00 - Théâtre des Grésilles - 1 € / 2 €
ISMAËL FERROUKHI
Réalisateur de grand talent, le franco-marocain Ismaël Ferroukhi a reçu en 2004 le "Lion du futur", prix de la meilleure première oeuvre au festival de Venise, pour ce film.

"Le Grand Voyage" (2004 - 105')
avec Nicolas Cazalé, Mohamed Majd, Roxane Mesquida, Kamel Belghazi...
Quelques semaines avant d'entrer à l'université, Reda, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui vit en Provence, est contraint de conduire son père en voiture jusqu'à La Mecque. Au fur et à mesure qu'ils traversent les paysages somptueux et rencontrent des gens de différentes cultures, Reda et son père s'observent et se découvrent.

Projection organisée dans le cadre de "Ciné quartier", en partenariat avec l'UDMJC

Ven 30/03 - 20h00 - Cinéma Eldorado - 7 € / 5,5 € / 3,5 €
DAOUD AOULAD-SYAD
Né en 1953 à Marrakech, Daoud Aoulad-Syad est un photographe et cinéaste apprécié. Après plusieurs expositions au Maroc et en France, il se lance dans le cinéma en 1989. Il sort un premier long-métrage en 1998. Plusieurs de ses films sont primés dans des festivals de Carthage, Fribourg, Milan.

"Le cheval de vent" (2002 - 90')
avec Mohamed Majd, Faouzi Bensaïdi, Saâdia Azgoun, Mohamed Choubi...
Récit d'une amitié qui se tisse entre Tahar, un vieil homme qui veut s'en aller mourir sur la tombe de sa femme, et Driss, un jeune trentenaire à la recherche de sa mère, "Le cheval de vent" est une histoire d'errance qui devient quête. Aussi fragiles l'un que l'autre, ils traversent le Maroc ensemble, en side-car, pour une aventure magnifique.

Projection suivie d'une discussion avec Freddy Denaës, producteur et distributeur du film


Du 27 mars au 4 avril - Culture hip hop : rap, Djs, vidéo, photo
"Maroc Street Life"

Jeudi 5 avril - 20h00 - La Vapeur - Tarifs : 13 / 10 / 5,5 euros
MAROC STREET LIFE : LE CONCERT
avec Dee Nasty, H Kayne, Dj Key, Dj Idem, Bigg + guest (Maroc, France)

"Maroc Street Life" est le titre du premier documentaire consacré à la scène hip hop marocaine, réalisé par Dj Key, l'un des précurseurs du genre. La soirée du même nom sera l'occasion de présenter les principaux acteurs de cette scène bouillonnante. La culture hip hop est aujourd'hui très présente à Casablanca et dans les grandes métropoles. Des groupes de rap se forment, les festivals ouvrent leur programmation, les danseurs se réunissent dans le cadre de "battles" et les murs des cités s'agrémentent de quelques graffitis… Découverte d'un mouvement émergent !

Avant les concerts, entre 20h00 et 21h00, dans le club de La Vapeur, rencontre animée par Vincent Tarrière (journaliste à Vibrations, et Génération FM) avec des artistes hip-hop marocains.

DJ KEY : Khalid Douache alias DJ Key s'affiche désormais comme un personnage incontournable du Deejaying marocain. Agitateur du mouvement hip hop au Maroc, scratcheur hors pair, il mixe, compile et réalise de nombreux clips. Depuis plusieurs années, il collabore avec de grands turntablists tels que Dee Nasty, Cut Killer, Dj Abdel et il enrage les discothèques du Royaume. Son secret : une technique infaillible, des beats qui claquent et un réel sens de la fête. Push into the groove !!!

H-KAYNE : Le groupe H-Kayne, est l'une des figures de proue de la scène hip hop marocaine. Textes conscients, prose tranchante, ils chantent en Darija (la langue de la rue et du quotidien), sur des sons groovy aux influences orientales (dans la tradition des confréries meknassies), rythmés par des scratchs percutants. Une nouvelle preuve que le hip-hop du XXIe siècle nous viendra de l'autre hémisphère…

BIGG : Originaire de Hay Mahammadi, banlieue de Casa, Bigg, de son vrai nom Taoufik Hazeb, est le rappeur qui monte au Maroc. D'un groupe à l'autre, Bigg a sauté pour mieux affirmer ses idées, jusqu'au jour où germe l'idée du rap en arabe. Il rappe donc en Darija, des textes intelligents qui traitent de sujets 100% marocains. Tout y passe : les années de plomb, le chômage, la corruption, la censure.

DJ IDEM : Originaire du Maroc, Mehdi Zitouna alias Dj Idem fait partie des personnages emblématiques du mouvement hip hop en Suisse. Membre du collectif parisien Action Man Dj Crew, Il a collaboré avec Cut Killer, Dj Abdel ou Saian Supa Crew. Il est un fervent défenseur du rap marocain, et pour preuve, on a pu le voir au côté de Dj Key pour un set très remarqué lors de la dernière édition du festival L'Boulevard à Casablanca.

DEE NASTY : Quand nous avons demandé à Dj Key : "Quel Dj français aimerais-tu voir dans cette soirée hip hop aux accents marocains ?", une seule réponse : Dee Nasty. Dee Nasty, activiste de la première heure, a été l'un des principaux détonateurs du hip hop en France. Tireur d'élite du perfect beat, Dee Nasty n'a rien perdu de son sens aiguisé du scratch. Attitude radicale, prise de risque maximale, Dee Nasty reste profondément hip-hop.

Du mardi 27 mars au mercredi 4 avril - Bar le Sébar - à partir de 17h00 - Gratuit
MAROC STREET LIFE : L'EXPOSITION
par Khalid Douache (vidéo, clips), Jean Berry (photographie), Julie Russeil, Elsa Girard, Hélène Planckaert (reportage radiophonique)
Une exposition sonore et visuelle qui montrera l'émergence de la scène hip hop marocaine.
- Vernissage le mardi 27 mars à 18h00 avec la présence des auteurs de l'exposition
- Soirée le mercredi 4 avril à 21h00 avec quelques représentants de la scène hip hop marocaine.


Du 11 au 13 avril - Spectacles, conférence, ateliers, rencontres
"Contes et murmures berbères"
avec Hamed Bouzzine, Ali Merghache et Bernard Bacherot

Trois jours avec Hamed Bouzzine, conteur et musicien marocain installé en France qui, avec son compère Ali Merghache et sa compagnie Murmures du Monde, construit un pont entre la tradition des contes berbères et la modernité des poètes urbains...

Né à la frontière du Sahara dans la tribu des Aît ou Moussa, Hamed Bouzzine se nourrit des mythes d'Afrique du Nord, des folklores d'Arabie et de Mauritanie, et puise dans la tradition familiale, les youyous et le vent des sables, pour mieux aborder la société française actuelle. Des "fragments d'épopée touareg" aux "folies berbères" en passant par les "mythes persans", il est devenu incontournable dans l'univers du conte en France. Ouvert à toutes les expériences, il a joué dans de nombreuses cités et réalisé avec des rappeurs des remixes de Rimbaud et d'Averoès. Musicien, compositeur, interprète, Ali Merghache entame une carrière musicale, décrochant même le premier prix du festival Chorus des Hauts-de-Seine, avant d'être initié à l'univers du conte par Hamed Bouzzine.

En collaboration avec la Compagnie des Contes

Mer 11/04 - 19h00 - Musée des Beaux-Arts - Gratuit
"PROMENADE CONTÉE" avec Hamed Bouzzine
Une déambulation à travers les salles des peintres orientalistes du Musée des Beaux-Arts de Dijon, avec un conteur pour guide…

Mer 11/04 - 21h00 - Bistrot de la Scène - 9 € / 7,5 € / 5,5 €
"FOLIES BERBÈRES" avec Hamed Bouzzine et Ali Merghache
L'histoire de deux troubadours venus d'on ne sait où, "le souffleur de rêves" et "le souffleur de vers", qui voyagent à travers la grande roue de la vie, celle des destins anonymes, des silhouettes et des ombres. Dès que la roue tourne se révèlent les histoires de ces peuples nomades, ceux qu'on appelle "immigrés". Mosaïques de destins, histoires croisées des générations, des récits qui reflètent l'éternité du désir, du rêve, du burlesque de la vie de l'exilé…

Jeu 12/04 - 20h00 - Consulat du Maroc - Gratuit
"DE TANGER À TOMBOUCTOU" avec Hamed Bouzzine
Le voyage d'un conteur saharien né dans une oasis perdue qui, depuis 1962, chemine de Tanger et ses "Matins roses" jusqu'à Tombouctou, "la ville des sables"…

Avant le spectacle :
Présentation "L'ORALITÉ ET LE CONTE AU MAROC"
avec Hamed Bouzzine et Bernard Bacherot (Compagnie des Contes)

ATELIERS
Du 11 au 13 avril, Hamed Bouzzine et Ali Merghache proposeront des ateliers et des rencontres à des enfants et adolescents. Quelques heures de conte et de musique, d'échange et de partage...
. Mercredi : enfants 6-12 ans - Centre de loisirs Champollion (Dijon Grésilles)
. Jeudi : classe d'accueil des nouveaux arrivants - Lycée Antoine Antoine (Chenôve)
. Vendredi : cours d'arabe - Lycée européen Charles de Gaulle (Dijon).


Mardi 17 avril - 20h30 - Grand Théâtre - Tarifs : 15 / 12 / 5,5 euros
"Du Malhûn au Slam"
Avec Louis Sclavis, Touria Hadraoui, Abdallah Zrika, Dgiz, François Merville, Paul Brousseau (Maroc - France)

Né au IXe siècle dans les oasis du Sud marocain avant de se développer au sein des corporations des artisans des vieilles villes (Fès, Marrakech, Meknès), le Malhûn est un genre citadin populaire, un vaste répertoire de poèmes que perpétue une tradition de chants et de manuscrits. Des poèmes chantés qui parlent d'amour, de désir, de beauté, d'ivresse de l'âme, toujours entre profane et sacré.

Au début des années 80, Mark Smith, ouvrier en bâtiment implante la "Uptown Poetry Slam" dans un club de Chicago. Au cours de ces soirées, des individus montent sur la tribune et déclament une poésie de forme et d'inspiration totalement libre. Le Slam, cette nouvelle forme de poésie urbaine, arrive en France dans les années 90, et suscite aujourd'hui un véritable engouement.

Du "Malhûn au Slam", une soirée originale qui tend un pont entre le Malhûn ancestral et ce mode d'expression contemporain qu'est le Slam. Un voyage, à la croisée des cultures, avec pour dénominateur commun la poésie, et les musiques improvisées comme point de convergence. Du "Malhûn au Slam", une création inédite associant des artistes marocains et français prestigieux, en quête de nouvelles émotions et d'explorations audacieuses.

Avec : Louis Sclavis (clarinettes), Touria Hadraoui (voix), Abdallah Zrika (voix), Dgiz (voix), François Merville (batterie) et Paul Brousseau (claviers).

TOURIA HADRAOUI
Première femme marocaine à interpréter le Malhûn, genre musical jusque-là réservé aux hommes, Touria Hadraoui fut aussi enseignante, journaliste et écrivain engagée. Depuis plusieurs années, elle se lance à cœur perdu dans cette musique délicate où sa voix assurée donne à ces airs immémoriaux une couleur inédite. Avec sa voix puissante et mélodieuse, elle fait revivre à merveille les vieux poèmes du Malhûn.

LOUIS SCLAVIS TRIO
Louis Sclavis s'est imposé en une quinzaine d'années comme un des musiciens les plus créatifs de la scène jazz européenne. Il n'a jamais cessé de défendre l'improvisation et de donner les moyens du jeu à qui est prêt à s'y consacrer. Il promène sa clarinette vagabonde sur des territoires musicaux multiples et sans cesse renouvelés, croisant la route de nombreux musiciens (Portal, Texier, Akchoté…). Pour lui, la rencontre est une dimension essentielle à l'épanouissement de sa musique. Sur scène, il sera accompagné par François Merville à la batterie et Paul Brousseau aux claviers.

ABDALLAH ZRIKA
Né en 1953 à Casablanca, Abdallah Zrika écrit ses premiers poèmes à l'âge de 12 ans. En 1977, il publie "Danse de la tête et de la rose" dont le succès est prodigieux. Pour la jeunesse marocaine, Abdallah Zrika représente alors l'idéal, la liberté de vivre et de dire. Ces premiers poèmes lui valent d'être arrêté puis emprisonné pendant deux ans pour atteinte à l'ordre public. Depuis, il ne cesse de publier et compte parmi les poètes marocains les plus importants.

DGIZ
Chanteur hors normes, Dgiz mêle flows débridés et lignes mélodiques structurées. Slammeur virtuose, ses textes sont pertinents. Freestyleur déchaîné, il n'est jamais en manque de mots. Il passe en revue les maux de sa génération entre béton et prison, sans pour autant tomber dans les clichés du genre. Cet artiste sincère et généreux est avide de nouvelles rencontres, et s'entoure de musiciens talentueux (Hélène Labarrière, Sylvain Kassap, Louis Sclavis…). Une chose est sûre, Dgiz ne laisse pas indifférent !


Du mercredi 2 au vendredi 4 mai - Université et centre-ville
"Traversées Amazigh"

L'association Interlude et Zutique Productions proposent un temps fort sur la culture amazigh (nom donné par les Berbères à leur culture, de préférence à "berbère", mot dont l'origine renvoie au terme "barbare"), très présente au Maroc comme en France, mais pourtant méconnue.

Informations-Réservations : Interlude - assointerlude@hotmail.com - 06 20 91 20 67


LA TENTE BERBÈRE
Durant trois jours, sous une tente caïdale installée au milieu du campus, vous pourrez profiter de quelques bonnes saveurs berbères. Au menu : photos de voyage, sélection de livres et de disques, point presse marocaine, action autour du henné, stand sur le tourisme équitable, temps de discussion avec des invités... Juste à côté de la tente, vous pourrez prendre place dans "la" R25, qui revient tout juste du Maroc, et capter les bonnes ondes de "Radio Berbère".


Mercredi 2 mai - atheneum - 18h30 - Gratuit
CAFÉ AMAZIGH

Débat et rencontre "Vers la reconnaissance de la culture amazigh ?"
avec Aziz Kich, Fatima Achahri et Françoise Pierson
Aziz Kich est directeur du Centre des études artistiques et littéraires de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), une institution chargée de sauvegarder et de renforcer la place de la culture berbère dans l'espace éducatif, social, culturel et médiatique marocain.
Françoise Pierson est présidente de l'association Arbalou, qui mène des actions de solidarité dans une vallée du Haut Atlas marocain et réfléchit au développement équilibré entre tourisme et agriculture. Fatima Achahri, née dans une vallé du Haut Atlas, une jeune femme berbère venue faire ses études en France, nous fera partager son histoire.

Présentation dégustation "L'huile d'argan"
avec Rachida Nouaïm-Chaussod
L'arganier est un arbre du sud-ouest marocain. Des produits cosmétiques et nutritifs sont composés à partir de l'huile extraite de ses amandes. Chez les berbères de l'Atlas, l'huile d'argan est offerte avec du miel en signe d'hospitalité, comme le thé à la menthe. Représentante à Dijon de l'Association internationale des arganophiles (AIA), Rachida Nouaïm-Chaussod participe activement à la lutte contre la désertification et au développement socio-économique de l'arganier.

Apéro "Maroc on VCD"
Encore plus présent que le thé à la menthe dans les foyers marocains, le video compact disc (VCD) anime de nombreux moments de vie. Tous les danseurs, chanteurs et groupes y sont représentés. Un apéro autour des VCD pour nous transporter dans un monde haut en couleurs… Restauration légère offerte.

Jeudi 3 mai - atheneum - 20h00 - 13 / 8 / 5,5 euros - Concerts, création
AMAZIGH GROOVE PARTY

Le Maroc musical est souvent lié aux Gnaouas de Marrakech, aux Jajoukas du Nord ou encore à ce fameux rythme festif Chaâbi que l'on retrouve dans toutes les fêtes traditionnelles. Mais il existe une partie du patrimoine artistique berbère marocain qui est peu mis en avant : les rythmes et chants amazighes (berbères) du centre et de l'Atlas. La musique amazighe présente une grande variété de styles ; les artistes qui la jouent lui impriment la marque d'une tradition plurielle et divergente.

Une rencontre musicale sans frontière, entre les musiciens berbères du groupe Ithrane nl' Khemisset et Naab, où se mêleront les cultures, les harmonies et les vibrations artistiques de chacun.

Naab
Berbère d'origine, brestois d'adoption, Nabel Hassoute dit Naab a grandi avec la musique. Avec son premier opus "Salam Haleikoum" (Universal Jazz), il a réussi un tour de force subtil qui a fait voler en éclats les frontières entre les genres, et qui unit avec volupté et ivresse sa culture berbère et de nouvelles sonorités.
Avec : Nabel Hassoute (voix, fender rhodes), Jérôme Kerihuel (tabla), Nicolas Pointard (batterie), Lionel Mauguen (guitare), Xavier Lugue (basse)

Ithrane nl'Khemisset
Originaire de Khemisset, les musiciens du groupe "Ithrane nl'Khemisset" perpétuent la tradition musicale berbère qui se transmet de génération en génération. Leur musique est une invitation à un voyage au coeur de l'Atlas.
Avec : Hassan Bouchriq (voix, lotar, bendir), Hamid Aouad (voix, kamenja, bendir) et Mohamed Allouch (bendir)

Coproduction : Zutique Productions et La Carène, scène de musiques actuelles de Brest, avec le soutien de l'Atheneum.

After "Mix Maroc Night Fever"
Trois Dijonnaises parties au Maroc en R25 ont rapporté quelques pépites musicales…


Vendredi 4 mai - Berber Café - 20h00 - Gratuit - Projection oducmentaire
UN PAYSAN DU HAUT ATLAS

Projection "Mout tania : mourir deux fois" (2000 - 56') d'Ivan Boccara

"Mout tania", "la deuxième mort", c'est le nom donné par Hammadi à la vallée isolée où il vit en autarcie avec sa famille, au cœur du Haut Atlas marocain, à 250 kilomètres de Marrakech. Ce paysan berbère âgé de 60 ans témoigne avec humour et philosophie de son mode de vie. Pour subvenir aux besoins des siens, il construit des moulins à grain, des ruches, produit son électricité avec l'eau du torrent, à la fois forgeron, apiculteur, meunier, maraîcher, horloger de montagne...

Originaire de Marrakech, Ivan Boccara a étudié la prise de vue et la prise de son avant de réaliser plusieurs courts-métrages documentaires qui l'ont fait connaître au Maroc, puis en France. Pour "Mout tania", il a reçu le prix Planète lors du Bilan du film ethnographique à Paris et le Grand prix du long-métrage documentaire de l'Institut du monde arabe. Ivan Boccara vit aujourd'hui entre le Maroc et la France.

Projection suivie d'une discussion avec le réalisateur, animée par Hamid Brohmi, responsable pédagogique du Centre académique pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage (CASNAV).

Possibilité de restauration sur place - Réservation conseillée : 06 20 91 20 67.


Vendredi 11 mai - 20h00 - La Vapeur - Tarifs : 13 / 10 / 5,5 euros
"Gnawa Connection"
avec Darga, Gnawa Diffusion (Maroc, Algérie, France)

Depuis une dizaine d'années apparaissent au Maroc des groupes de rock, de fusion, de reggae et de world music. Grâce au "Boulevard des Jeunes" à Casablanca, le plus important festival musiques actuelles du continent africain, une nouvelle scène sort de l'ombre. De nouvelles fusions voient le jour. Des groupes comme Gnawa Diffusion, ou plus tard l'Orchestre National de Barbès auront une grande influence sur les groupes marocains, en remettant au goût du jour la musique des gnawas. En collaboration avec le "Boulevard des Jeunes", nous vous proposons de découvrir quelques fervents défenseurs de la "Gnawa Connection".

Avant les concerts, entre 20h00 et 21h00, rencontre avec Hicham Bahou, co-directeur du festival "Boulevard des Jeunes" de Casablanca

DARGA
Installé à Casablanca, le groupe Darga est l'un des précurseurs de la nouvelle mouvance world reggae maghrébine. Fondé par des étudiants des beaux-arts avec pour mot d'ordre le métissage, il joue une musique au carrefour des sonorités modernes et traditionnelles, des rythmes urbains et ruraux, des influences africaines gnaoua et reggae jamaïcain. À découvrir absolument !

Avec : Nabil Sakhra (voix), Mohamed Laabidi (chant, guembri), Badre Belhachemi (guitare), Malek Rafi (basse), Azdine Berhilya (clavier), Stéphane Béziers (trombone), Khalil Nemmaoui (saxophone), Amine Kanzi (percussions), Hassan Krifa (percussions), Zouhair Amkass (batterie)

GNAWA DIFFUSION
C'est au creux de l'Isère, quelque part entre l'Afrique et l'Occident, que le groupe Gnawa Diffusion s'est formé. C'est autour du chanteur Amazigh Kateb, fils du poète algérien Kateb Yacine, que ses musiciens ont mis en commun leurs différents parcours musicaux pour trouver une sonorité originale. Une musique à l'intersection du ragga, du jazz et des sons colorés du Maghreb, tels que le chaâbi ou la musique gnaoua, qui relie les langues et refuse les frontières.

Avec : Amar Chaoui (percussions, voix), Mohamed Abdenour (mandol, banjo, kerbab, voix), Amazigh Kateb (voix, guembri), Philippe Bonnet (batterie), Abdel Aziz Maysour (guembri), Pierre Bonnet (basse), Salah Meguba (claviers, percussions orientales, voix) et Pierre Feugier (guitare, chœur, karbabs).

En collaboration avec le festival Boulevard des Jeunes à Casablanca


Samedi 2 juin - Déambulation, concerts, création musicale, vidéo
"Tribu Festival"

18h00 - Déambulation (départ Place François Rude) - Gratuit
"MUSIQUE POPULAIRE DU MAROC ORIENTAL" avec Afrah (Maroc)

Originaires d'Outat El Haj, dans la région de Fès-Boulemane, les musiciens d'Afrah ont appris la musique auprès de Mohamed El Hayani, un ancien du village, reconnu pour son savoir-faire. Ils perpétuent la musique rurale du Maroc Oriental, que l'on retrouve aussi en Algérie et en Tunisie. Ces musiques typiques accompagnent les jeux de bârdiyat, ces cavaliers baroudeurs habitués des célèbres fantasias.
Avec : Mohamed Belaoud (bendir), Mohamed El Hayani (gasba, ghaïta), Khalid Karoumi (t'bal, bendir), Kadour Lachkar (gasba, ghaïta), Abdelkader Moussaoui (violon), Mohamed Sehli (gasba, ghaïta), M'jid Souilah (bendir, chant)

Les musiciens du groupe Afrah se produiront également le vendredi 1er juin à 20h00, parc du Grand Chaignet à Quetigny. En collaboration avec la Ville de Quetigny et l'association ORE.

20h00 - Auditorium de Dijon - Tarifs : 20 / 15 / 12 / 7 euros
"VOIX DE FEMMES BERBÈRES" avec Cherifa et Aïcha Redouane (Maroc)

Originaires du Moyen-Atlas et de la région de Beni-Mellal, les cheikhats sont des chanteuses perpétuant une ancienne tradition poétique qu'elles ont adaptée au fil du temps. Cherifa fut découverte alors qu'elle n'était qu'une jeune paysanne par le grand maître et chanteur Rouicha. Elle déclame les paroles des poètes de village, accompagnée du luth d'Aziz Aarim, musicien d'une rare finesse et dont le jeu évoque les couleurs orientales et les teintes africaines de la musique berbère. Avec : Chérifa Kerfit (chant), Aziz Aarim (lotar), Raho El Moussaoui (bendir), Salah Maroufi (bendir)

Née berbère à Aït Attab dans le Moyen-Atlas, Aïcha Redouane chante dès sa plus tendre enfance. D'un répertoire festif utilisé dans les veillées, elle passe à l'apprentissage de la musique d'Oum Kalthoum. Fascinée par la musique classique arabe du Proche-Orient, elle écoute avec passion et assiduité les grands maîtres du style classique fondé sur les Maqâms. Elle est devenue l'une des voix qui compte dans le chant arabe ; le Théâtre de la Ville à Paris vient de lui rendre hommage. Avec : Aïcha Redouane (chant, composition, direction musicale), Habib Yammine (riqq, daff et composition), Tamman Akkeri (oud), Salah el-Dine Mohammad (qânûn), Safwan Kenani (kamân).

Co-production : Zutique productions, Auditorium de Dijon

23h00 - Bar de l'Auditorium de Dijon - Tarif : 5 euros
"BABOUCH PARTY" avec Naab & Zayan Freeman, DJ Click "Labesse" (Maroc-France)

Création : Naab et Zayan Freeman - Une rencontre entre musiques électroniques et arts visuels confrontera les univers créatifs de quatre artistes innovants : Naab, compositeur, chanteur et multi-instrumentiste passionné par les nouveaux paysages musicaux, Kopacabana, créateur des supports de communication du cycle culturel "Made in Maroc", Kinox, expert en vidéo expérimentale, et enfin, venu de Casablanca, le touche-à-tout Zayan Freeman, orfèvre des arts visuels et investigateur sonore. Avec : Zayan Freeman (machines), Naab (machines, voix), Kopacabana (vidéo), Kinox (vidéo). Co-production : Zutique productions et Boulevard des Jeunes de Casablanca, avec le soutien du Service d'action culturelle de l'Ambassade de France au Maroc.

Dj Click "Labesse" Avec le projet "Labesse", DJ Click nous promène en toutes festivités dans les musiques arabes qu'ils mélangent aux sonorités électroniques. Pour terminer cette grande soirée, il animera le dancefloor d'une sélection musicale arabisante, fraîche et dépaysante.


Dimanche 24 juin - à partir de 15h - Esplanade Cité Boutaric - Gratuit
Journée de clôture : "La Casbah Boutaric"
Musique, danse, vidéo, photo, mode, repas, rencontre…

Installée sur l'esplanade de la Cité Boutaric, où vient d'emménager l'association Zutique Productions, "La Casbah" accueillera tout au long de l'après-midi un programme de spectacles et d'animations autour des cultures marocaines. Sous des tentes berbères, vous pourrez déguster un thé à la menthe, des pâtisseries orientales, découvrir l'art du henné, la culture de l'huile d'argan, voyager à travers la mode marocaine, ou encore voir et revoir les meilleurs moments de "Made in Maroc" à travers l'installation photo & vidéo de Roxanne Gauthier et Damien Maheu.
Dans le cadre de "Grésilles en Fête", en collaboration avec les associations Octarine, Grésilles Nouveau Souffle, Féminin Technique, Stylmix, les Arganophiles.

NORIA DAHMANI (Algérie-France) - Danse orientale
Figure incontournable de la danse orientale en France, fondatrice de la compagnie "Aux arts etc", la danseuse et chorégraphe Noria Dahmani pratique et enseigne les danses du Maghreb dans la région lyonnaise. En partenariat avec la MJC des Grésilles et la compagnie Etoile d'Orient. Stage danse orientale les 5 et 6 mai, puis le 3 juin à la MJC des Grésilles.

OULKASSE (Maroc-Dijon) - Musique populaire
Principal groupe de musique marocaine à Dijon, Oulkasse répand depuis plusieurs années ses saveurs musicales marocaines, chaâbi, raï, gnaoua, dakka marrakchia, dans les mariages traditionnels, les salles de concert (première partie de Rachd Taha) et les festivals de la ville (Grésilles en Fête, Nuits d'Orient). Avec : Khalid Oulkasse (violon), Farid Ben Raho (derbouka), Brahim Oulkasse (bendir) et Karim Ben Raho (clavier).

L'ÉPICERIE (Dijon) - Jazz balkanoriental
Dans cette épicerie, on trouve du jazz et des musiques orientales. En rayon, ces trois musiciens inspirés offrent des compositions et des improvisations savoureuses, créant une subtile alchimie entre tradition et modernité. Un dialogue interculturel entre l'Orient et l'Occident où chaque musicien apporte son bagage musical. Avec : Mayeul Loisel (violon, oud), Benoît Jayot (contrebasse), Michaël Santos (percussions) et Patrick Bullier (accordéon).

AKHAB (Dijon) - Jazz électro-ethnique
Akhab expérimente une musique sans frontières s'inspirant du jazz, des musiques électroniques et des musiques traditionnelles du Maghreb. Un tapis sonore sur lequel s'envolent des improvisations, entre jazz métissé et musique ethnique.
Avec : Ludovic Jobert (percuterie, loops, effets, flûtes), Pierre-Hervé Angilbert (saxophone soprano, clarinette basse, objets), Sandrine Conry (voix), Aurélien Joly (trompette, bugle), Mickaël Sévrain (claviers, effets), Heffel (machines, fx, mixage).

URUK VIDEO MACHINE (Dijon) - Création vidéo 3D
À la nuit tombée, une projection vidéo sur le thème du Maroc mettra en valeur un monument "historique" du quartier des Grésilles : la Cité Boutaric. Sur cet immeuble de 9 étages et 30 mètres de hauteur, cette création en 3D épousera les formes du bâtiment, jouera avec ses volumes, dans un feu d'artifice de couleurs. Une projection urbaine et culturelle qui permettra aux habitants de découvrir leur environnement sous un autre jour…
En collaboration avec le Studio Indelebil et Easy Web.


Expositions

ART CONTEMPORAIN
Du samedi 7 avril au samedi 19 mai - Galerie Interface
Ouverture : mercredi, vendredi et samedi,de 15h à 19h

Installation "Sans titre"
de Latifa Echakhch

Née en 1974 à El Khnansa au Maroc, Latifa Echakhch vit et travaille à Paris. Si elle habite en France depuis l'âge de trois ans, elle est pourtant souvent considérée comme une "plasticienne marocaine". Sa démarche prend ce paradoxe comme point de départ.

Latifa joue avec des idées orientalistes afin d'exprimer sa position critique vis-à-vis du post-multiculturalisme. En stigmatisant les traditions et les symboles marocains et français, son travail aborde avec beaucoup de finesse la question de l'identité. Les pratiques sociétales et les clichés qui en résultent se trouvent au cœur de ses observations.

Organisé par la Galerie Interface
Informations : interface.art@gmail.com - www.interface-art.com


PHOTO
Du 9 avril au 19 mai 2007 - Consulat général du Maroc
Ouverture : du lundi au vendredi, de 9h à 15h

Exposition "À la découverte du Nord du Maroc"
par Hervé Scavonne et des élèves du Lycée Olivier de Serres

De très jolis clichés en noir et blanc sur la vie et l'environnement des habitants du Nord du Maroc, qui nous emmènent de Tanger à Tétouan, de Chefchaouen à Larache, en passant par M'Diq et Martil. Regards mêlés d'un artiste chevronné et d'apprentis photographes… Dans le cadre d'un jumelage avec l'Institut des techniciens spécialisés en agriculture de Tétouan (Maroc), les élèves de l'option "expression photographique" du Lycée Olivier de Serres de Quetigny ont réalisé ce reportage sous la responsabilité d'Hervé Scavone, artiste photographe, et de Chadli Si-Mohamed, professeur d'éducation socio-culturelle.

Diplômé de l'Ecole des Beaux Arts de Dijon, le photographe Hervé Scavone s'est intéressé à des sujets divers tels que le renouvellement urbain du quartier des Grésilles ou le patrimoine architectural de Chalon-sur-Saône. Artiste résident à Quetigny, il a produit le projet "Les couleurs de ma ville" et initié un travail avec le Lycée agricole.


Ateliers

Du 16 avril au 21 juin 2007 - Maison d'arrêt de Dijon
"Découverte des instruments traditionnels du Maroc"
avec Oulkasse (Maroc-Dijon)

Durant les vacances de Pâques, puis pendant le mois de juin 2007, des ateliers de découverte des musiques et des instruments traditionnels du Maroc seront organisés dans les "quartiers" hommes, femmes et mineurs. Pour clôturer ces actions pédogagiques, un concert du groupe Oulkasse sera proposé aux mineurs le 20 avril, puis aux hommes et aux femmes le 21 juin, jour de la Fête de la Musique, avec un salon de thé oriental. Groupe de musique populaire marocaine installé aux Grésilles, Oulkasse diffuse depuis quelques années ses saveurs musicales, raï, chaäbi, gnaoua, daka marrakchia, dans les salles de mariages et les festivals de la ville.

Avec le soutien du Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation (SPIP) et du Centre d'action éducative de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (CAE-PJJ).


Carnets de route

Projection, repas, discussion
Réservation conseillée : 03 80 49 96 59

Jeu 19/04 - 20h00 - La Causerie des Mondes - 5 € avec repas
"Le Maroc en R25"
avec Elsa Girard, Hélène Planckaert, Julie Russeil (Interlude)
Entre septembre et décembre 2006, trois étudiantes du master "Culture" de l'IUP Denis-Diderot à Dijon sont parties à la découverte des cultures marocaines. Diaporama, coups de cœur et anecdotes en tous genres...

Jeu 24/05 - 20h00 - La Causerie des Mondes - 5 € avec repas
"De l'immigré au citoyen"
avec Mustapha Fahli (ORE)
Projection du film "Vivre en migrance" réalisé par des jeunes de l'association ORE, partis à la rencontre de vieux résidents des foyers d'immigrés, puis débat sur les thèmes de l'immigration et de la citoyenneté animé par Mustapha Fahli, président de l'association. Depuis 1992, ORE vise à éduquer les jeunes à la citoyenneté en mettant en place un accompagnement scolaire et éducatif, et en organisant des activités de loisirs et des formations liées aux nouvelles technologies.

Jeu 14/06 - 20h00 - La Causerie des Mondes - 5 € avec repas
"Dans un village du Haut Atlas"
avec Ahmed Abdullah (fédération Leo Lagrange Afrique)
Grâce à l'Accueil Jeune Mansart géré par l'établissement Léo Lagrange, 9 jeunes bourguignons sont partis au Maroc pour aider l'association Aït Iktel Développement à construire trois classes dans un village du Haut Atlas. Retour sur ce voyage en présence des jeunes et d'Ahmed Abdullah, représentant de la fédération Leo Lagrange en Afrique.



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