Né le 18 juin (l’année de naissance reste secrète car il se dit éternel), Moustapha Seddaoui alias « Kaméléon » voit dans cette date symbolique un appel à la résistance. Son nom d’artiste, Kaméléon, symbolisant sa capacité d’adaptation, lui est venu en 2004, lorsqu’il s’est dit « frappé par l’éclair », une forme de seconde naissance où il a décidé de développer des pensées positives et de considérer tous les êtres humains à égalité.
Kaméléon est marqué par le langage de la rue, sa première école, et s’est formé en 1998 au théâtre auprès de Sylvie Haggai, travaillant diverses techniques (souffle, gestuelle, maîtrise des énergies). Influencé dans son jeune âge par « la loi des Rues », l’ouvrage autobiographique de l’auteur de romans policiers Auguste Lebreton dont il se sent proche par le parcours, il a choisi dans ces spectacles le mode humoristique, mariant le « langage du Bazar et des Beaux Arts ». Auteur, interprète, comédien, il est, à ses débuts, imitateur, croquant volontiers les hommes politiques puis évolue vers d’autres registres où le comique reste l’élément clé. Il s’est produit au sein du Djamel Comedy Club, a fait des spectacles avec les Yamakasi et anime actuellement un atelier d’écriture à Evry avec les gamins du quartier des Pyramides, la classe des anges. Kaméléon se définit avant tout comme « un docteur en rigolade » car il soigne par le rire ceux qui sont proches de lui et se produit occasionnellement sur les scènes slam.
(Site : http://www.myspace.com/kameleon91 / http://www.facebook.com/kameleonces-arts)