CARTE BLANCHE A JEAN MARIE TENO

Du mardi 10 au samedi 14 mars 2015

Horaires : 00:00

Pays principal concerné :

Cameroun

Les films de Jean-Marie Teno : un cinéma de la déconstruction
Au delà de la dénonciation, le cinéma de Jean-Marie Teno est un cinéma de l'énonciation. Il pose un autre regard sur le monde, un regard singulier qui cherche à déconstruire les préjugés et les simplifications, et à dévoiler des réalités complexes.
C'est un cinéma qui regarde le passé pour éclairer le présent dans un va-et-vient entre images du réel, images construites et images d'archives, soutenues par une parole à la première personne dont la poésie, la douceur et l'ironie emportent le spectateur vers une réalité marquée par la violence.
Ensemble, les films de Jean-Marie Teno brossent un portrait cinématographique de l'Afrique, proposant une autre lecture de la lutte des peuples africains pour se définir et pour restaurer une image acceptable d'eux-mêmes, loin des clichés coloniaux qui perdurent.

Renseignements / Lieu

Tellement de fois, j'ai entendu ces questions : Quand est-ce qu'on verra tes films ?
On te voit souvent avec une camera et jamais on ne voit tes films, quand verra –t-on tes films au Cameroun ?
He, bien, ce sera chose faite bientôt avec cette carte blanche organisée par l'Institut Français.
Du 10 au 14 mars à Yaoundé et les 15 et 18 mars à Douala.
Voir le programme.
Journée du 10 mars :
Bikutsi Water Blues – 1988 (L'eau de misère), mon premier long-métrage docu-fiction avec une distribution exceptionnelle : David Endene, Marthe Ndome, Jean Bediebe, Nto Gon a Zock Edwidge, Atangana Messi, Essindi Mindja, Ignace Ngogang, des camerounais de profession et d'origine divers du Sud, de l'Ouest et du Nord Ouest et la participation exceptionnelle de Zanzibar et des Têtes Brulées.
Suivi de Muna Moto 1975, le chef d'œuvre de Dikongue Pipa, un ainé qui m'a inspiré et qui m'a communiqué cet enthousiasme de l'audace formelle dans un cinéma que nous avions la responsabilité de construire.
Au plaisir de vous y rencontrer !