L'écrivain sud-africaine Nadine Gordimer, compagnon de lutte du Congrès national africain (ANC) dans sa lutte contre l'apartheid, se dit "effondrée" par le massacre de la mine de Marikana (nord-ouest), où 34 mineurs grévistes ont été tués par la police jeudi.
"Bien sûr, je suis absolument effondrée, je ne peux pas croire à ce massacre effrayant parmi notre propre population, parmi notre propre population noire", a dit la prix Nobel de littérature 1991 à l'AFP, qualifiant les événements de "complètement inacceptables".
"Je suis très perturbée et triste pour ces personnes innocentes. Les images de ces gens à terre après avoir été abattus donnent la nausée", a-t-elle déclaré.
"Je suis née et j'ai grandi dans une petite ville minière, avec des mines d'or, en Afrique du Sud (à Springs, près de Johannesburg, ndlr). Et quand j'étais enfant, je me souviens des mineurs d'or (...)
[Lire l'intégralité de la dépêche de Yves Gingras publiée dans Afrique Expansion]