à partir de 20h00 / 10 euros

Programmation :

Kreasyon est un jeune groupe de réunionnais issus des locaux de répétitions de DEFI qui défend la culture réunionnaise à travers un éventail de compositions originales passant par le reggae ou le seggae (savant mélange de reggae et de séga).

Gabouss, que l'on a pu découvrir en première partie du grand Danyel Waro ,nous fera découvrir les différentes couleurs que nous offre la rencontre entre un chanteur/guitariste mahorais et des musiciens issus de divers univers musicaux…

Robin est un jeune musicien réunionnais installé à Paris depuis 1997 .Après avoir fait partie ,en tant que batteur et choriste, de formation comme Zedess, groupe vedette du Burkinabé ,il compose et autoproduit son album onze titres (sortie en mars 2003) et écume les salles parisiennes (Guinguette pirate, Baisée salé, la Java…).Si le maloya et le séga sont l'inspiration essentielle de l'artiste ,d'autres rythmes viennent se confondre subtilement. Quant aux textes ,écrits en créole pour la plupart, témoignent d'un regard lucide sur les maux de ce monde mais aussi d'une nostalgie d'une tradition réunionnaise qui se perd…

Projection diapos (le peuple des Mascaraignes) et vidéo VHS secam de 48 minutes sur la Réunion .
Exposition (22 panneaux sur l'abolition de l'esclavage de 1848)
Stand de spécialités réunionnaises.


Un peu d'histoire…

Historiquement, c'est grâce au soulèvement des esclaves aux Antilles et à la révolution française que le 4 février fut décrété pour la première fois en Europe l'abolition de l'esclavage au nom de l'universalité du principe de la liberté.
Mais c'est Napoléon 1er qui le rétablit et réintroduit dans les colonies une barbarie vaincue uniquement par la révolte victorieuse des esclaves en Haïti .Il faudra attendre la révolution de février 1848 pour que le combat des abolitionnistes conduit par Victor Schoelcher aboutisse au décret d' "abolition définitive de l'esclavage".
Ce 155e anniversaire doit être l'occasion de rappeler des faits historiques réels et d'honorer la puissante résistance des esclaves à leur condition ,qui apparaît aujourd'hui encore comme un des exemples les plus significatifs de la lutte pour les droits de l'homme.
La dénomination fête "kaf" à la Réunion provient de la période où cette fête était célébrée dans la clandestinité, par les "cafres (africains)" c'est-à-dire les descendants des esclaves libérés le 20 décembre 1848.
Cette fête réunionnaise de la liberté est une invitation à la découverte d'une culture et de l'histoire de cette "population arc-en-ciel" tant le métissage du au peuplement historique est important.
C'est aussi un message aux réunionnais vivant en métropole pour qu'ils n'oublient pas leurs origines et l'histoire de leur pays…