Autour de cette table ronde, nous questionnerons des invités concernés de près ou de loin par cette discipline : Françoise Dupuis, Ministre Membre du Collège de la COCOF (sous réserve), Jean-Philippe Van Aelbrouck, responsable du Service de la Danse(Cfwb), Vincent Thirion de Charleroi-Danses (sous réserve), Kubilay, professeur de danse hip hop et danseur du spectacle'Flashback', Ahmed Timazrib ainsi que d'autres danseurs de différentes générations, Philippe Fourmarier de la Zulu Nation Belgian Chapter.
La séance sera présentée par Didier Stiers (journaliste), auteur du livre.

Tout le monde le sait: le breakdance consiste à tourner sur la tête ou se lancer dans d'incroyables figures tout en évitant de faire des noeuds dans ses jambes ou ses bras. Mais d'où vient cette discipline? Quand s'est-elle formée et pourquoi? Le livre'Flashback, histoire(s) de la danse hip hop en Belgique' évoque les sources et retrace les grands moments de ce courant artistique, depuis ses origines dans les ghettos du Bronx et de Los Angeles jusqu'à la vague d'enthousiasme qu'il a suscité chez nous. Dans les rues tout d'abord, et sur les scènes du pays depuis lors.
La danse hip hop n'apparaît jamais dans les livres d'histoire de l'art, pas plus que les autres disciplines du hip hop d'ailleurs. Il s'agit pourtant d'une culture qui mobilise des millions de jeunes et moins jeunes un peu partout dans le monde. Savoir comment le break est arrivé en France puis en Belgique et s'y est développé nous aide à comprendre comment naissent et croissent les nouvelles cultures dites émergentes. Ce livre repose sur de multiples témoignages d'acteurs de premier plan et observateurs privilégiés, le tout appuyé par les rares archives disponibles.

Construit sur la base d'une recherche documentaire pour le spectacle'Flashback, la fabuleuse histoire de la danse hip hop', cet ouvrage est une production du centre de doc Lezarts Urbains, spécialisé dans les cultures urbaines, en collaboration avec Urban Legend et Acid-Jazz Team. Il est le fruit d'un travail collectif, rédigé au final par Didier Stiers, journaliste indépendant qui se passionne depuis plus de quinze ans pour la culture sous ses formes les plus diverses et parfois les plus en marge.