S'il faut partir, il faut y aller à pied.
Nous couvrir de sel pour momifier nos rêves de vie.
Frêles et joyeuses ombres à l'éclat dispersé par nos étreintes plurielles.
Ces tombes qu'habitent nos corps s'amoncellent chaque jour un peu plus pour la clameur de nos joies sautillant d'impatience.
Y aller pieds nus alors, afin que marcher soit la fille de l'étoile.