Né à Beyrouth (Liban) en 1949, Amin Maalouf passe une partie de son enfance en Egypte, patrie d'adoption de son grand-père maternel.

Son père est un journaliste très connu au Liban, également poète et peintre, issu d'une famille d'enseignants et de directeurs d'écoles. La mère d'Amin est issue d'une famille francophone et catholique.

De retour au Liban, Amin Maalouf fréquentes une école française de Jésuites. Ses premières lectures se font en arabe, y compris les classiques de la littérature occidentale, mais ses premières tentatives littéraires, secrètes, se font en français, qui est pour lui, à cette époque, la "langue d'ombre", par opposition à la "langue de lumière", l'arabe.

Après des études d'économie et de sociologie, il entre dans le journalisme. Grand reporter pendant douze ans, il a effectué des missions dans plus de soixante pays. Ancien directeur de l'hebdomadaire An-Nahar International, ancien rédacteur en chef de Jeune Afrique, il consacre aujourd'hui l'essentiel de son temps à l'écriture de ses livres.

Amin Maalouf vit à Paris depuis 1976.

Bibliographie

Aux éditions Grasset
Le premier siècle après Béatrice, 1992
Le Rocher de Tanios, 1993 (Prix Goncourt 1993)
Les Echelles du Levant, 1996
Les Identités meurtrières, 1998
Le Périple de Baldassare, 2000
L'amour de loin, 2000.
Adriana Mater, 2006

Aux éditions Jean-Claude Lattès
Les Croisades vues par les Arabes, 1983.
Léon l'Africain, 1986 (Prix de l'amitié Franco-Arabe).
Samarcande, 1988 (Prix des Maisons de la Presse)
Les Jardins de lumière, 1991.